Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Naufrage dans le Nord
. Septième défaite consécutive pour les Toulonnaises, nettement dominées hier par un concurrent direct dans la lutte pour le maintien.
Les Toulonnaises, qui n’ont plus gagné depuis la fin des matchs aller, n’ont pas enrayé la spirale négative dans laquelle elles sont aspirées. Hier, à Saint-Amand-les-Eaux, elles ont concédé une septième défaite de rang, qui plus est chez un adversaire direct, ce qui ne fait évidemment pas leurs affaires.
Les Louves, qu’elles avaient battues assez nettement à l’aller, le 7 octobre (33-27), ont pris leur revanche, de manière assez éclatante. Salle Maurice-Hugot, il n’y a pas eu de suspense. Sans leur maître à jouer, Manon Lachaize, les Toulonnaises sont entrées dans leur match complètement à l’envers. Incapables d’endiguer les vagues nordistes, elles ont très vite pris l’eau. Au premier temps-mort pris par Joël Da Silva (9e), l’écart était déjà de six buts (9-3). Il faut dire qu’à cet instant de la partie, chacun des tirs amandinois faisait mouche et qu’en face, dans les buts, Mélanie Halter montait parfaitement la garde (4 arrêts sur les 7 premières tentatives varoises). Emmenées par Lola Berrais et Manon Pellerin, les Rebelles tentèrent de mettre un peu d’ordre dans leur jeu, mais elles étaient toujours à la peine. La Danoise Nikoline Lundgreen, en marquant deux fois de rang, porta l’avance des Louves à + 8 (16-8, 19e). Cela commençait à faire beaucoup, mais il n’y avait pas grand-chose à faire face à ces Amandinoises-là (18-12, 25e). Bogojevic, Frecon sur penalty, Pascoal et Chalmandrier, alors qu’il n’y avait plus de gardienne dans le but varois, en remirent une couche (22-12, puis 23-13 à la mi-temps).
Trop tard pour espérer recoller
Toujours pas décidé à relâcher l’étreinte, Saint-Amand poursuivit sur sa lancée à la reprise (2514, 33e). Pascoal dut sortir deux minutes, laissant ses partenaires
en infériorité numérique et la belle mécanique donna de menus signes de faiblesse, avec une Mélanie Halter un peu moins efficace dans ses buts que ce qu’elle avait été jusquelà. Les Toulonnaises, avec Demunck à la manoeuvre, empilèrent quatre buts qui les ramenèrent à – 7 (25-18, 40e). Pas de panique chez les Louves qui, en meute, reprirent leurs esprits (29-19, 44e). Pellerin y alla à son tour de ses deux buts (29-21, 49e), mais en face, Pascoal et Ingala lui donnèrent la réplique (31-21, 50e). Les défenses et les gardiennes prirent le pas sur les attaques et il ne se passa plus grand-chose pendant six minutes. Frecon redonna une impulsion à SaintAmand (33-22, 56e). Et si Toulon eut le dernier mot, il était bien trop tard pour espérer revenir (33-25).