Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
LE POINT DE VUE côté employeur
Contractuellement, AGILIS, comme toutes les entreprises du groupement NGE, s’est engagée à 7 % des heures travaillées dédiées à l’insertion ; à fin 2023, les chiffres de réalisation montent à environ 10 %. Cela représente 3 personnes à temps complet dans l’équipe : le responsable de parc qui gère tous les approvisionnements, un ouvrier routier spécialisé dans les glissières métalliques et enfin une troisième personne qui intervient sur des travaux de maçonnerie pour les fondations d’écrans acoustiques notamment.
« Je mets en oeuvre concrètement la volonté de ma direction en matière d’insertion. Cela fait une quinzaine d’années que cela est en place dans notre secteur des travaux publics et cela continue de progresser. C’est une démarche largement intégrée désormais, nous sommes véritablement sortis de l’idée de la contrainte. Nous avons, ici, des intermédiaires efficaces (les agences d’intérim notamment) qui présélectionnent, organisent et sont facilitateurs. Le process de recrutement est assez fluide et on finit toujours par trouver les bons profils. Faire de l’insertion sur un chantier, c’est avant tout recruter des locaux sans forcément de qualifications, mais avec la connaissance du terrain et souvent une certaine forme de débrouillardise ; cela complète les équipes !
On a quelques exemples où il y a de belles rencontres professionnelles et quand on y parvient, c’est une véritable réussite commune. On est véritablement passé d’une démarche normative, réglementée à un système « gagnant, gagnant, gagnant » comme j’aime à le dire : gagnant à tous les niveaux : pour l’entreprise, le maître d'ouvrage et le salarié. Donner du travail à des personnes qui en sont éloignées, les aider à se sortir d’une mauvaise passe ou tout simplement donner une chance ou une nouvelle chance, c’est particulièrement satisfaisant ; c’est une démarche citoyenne qui a du sens .»