Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Masseur nd de compétition
Le Fréjusien Alexandre Loëber a décroché deux médailles lors des derniers concours bien-être du congrès Spa et esthétique à Paris. Une consécration.
Quand il a décidé à l’âge de 35 ans de se réorienter professionnellement en créant son autoentreprise de massothérapie intitulée Supãku massage, qui se traduit par l’étincelle en Japonais, Alexandre Loëber a, c’est le cas de le dire, eu un déclic. « J’aime que les gens se sentent bien et j’ai toujours été intéressé par le corps humain dans son ensemble. C’est ce qui m’a motivé. Transmettre des émotions. Et je le retrouve dans le massage bien-être. Je me suis beaucoup investi.
J’ai fait une école à Nice, je suis parti m’aguerrir à différentes techniques en Thaïlande. On est obligé de se mettre constamment à niveau dans ce métier car les techniques évoluent beaucoup. Je n’aurais pas assez d’une seule vie pour toutes les apprendre. »
Médailles d’argent et de bronze
Pourtant, en sept années de pratique, le Fréjusien a parcouru du chemin. Ces derniers temps, il a même commencé à participer à des concours. En l’occurrence, ceux du congrès Spa et esthétique qui se déroule chaque année à Paris depuis une décennie. Avec des résultats au départ correct, jusqu’à une forme de consécration pour ce qui est de la dernière cuvée. « J’ai fini deuxième pour le concours de massage freestyle et troisième pour le massage neuromusculaire, à chaque fois face à une cinquantaine de concurrents. C’est une grosse satisfaction, j’ai beaucoup travaillé pour que mes mouvements soient efficaces et précis. On parle aussi souvent de mon métier comme d’une profession féminine. J’avais à coeur de prouver que c’était faux. »
« Continuer de soulager les douleurs »
Auréolé de ses médailles d’argent et de bronze, Alexandre vise désormais plus haut. Et ne se ferme aucune porte. « Lors des deux éditions précédentes, j’ai d’abord été bien classé puis au pied du podium. Je progressais mais je doutais. C’est difficile de s’évaluer quand on est seul avec ses patients. Là, j’étais face à un jury de professionnels qui savent de quoi ils parlent. Ça m’a donné la force de persévérer. Et je veux continuer à progresser. On m’a proposé de participer à un concours européen mais je ne sais pas encore si je donnerai suite. Je sais désormais que je ne suis pas là par hasard. Ce que je veux, c’est continuer de soulager les douleurs de mes patients, les aider à se sentir mieux. L’avenir me dira dans quelle direction je vais poursuivre ma voie et je suis ouvert à tout pour le moment. »