Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Au secours des démunis pour une vie décente
L’association Pays de Fayence Solidaire a réuni son conseil d’administration pour son assemblée générale annuelle. L’occasion de faire le point sur les diverses actions menées.
L’association Pays de Fayence Solidaire a fait le choix d’un fonctionnement collégial sans président.
Ainsi c’est le conseil d’administration, fort d’une douzaine de membres, qui veille à la destinée de cette dernière et c’est d’une même voix qu’ils ont déclaré, en préambule de l’assemblée générale qui vient de se tenir aux Mille Clubs à Fayence, que « le constat de la vie très active et riche du conseil d’administration nous engage à poursuivre dans cette voie démocratique interne, en harmonie avec les objectifs de ce qui nous rassemble ».
L’objet de l’association est de « porter assistance, dans le respect de la légalité, à toute personne en difficulté qu’elle soit française ou
étrangère en matière de nourriture, vêtement, santé, hébergement, mobilité, activités culturelles et éducatives et tout ce qui nécessite une vie
lois et règlements concernant ces personnes et faire des propositions ».
décente. Mais aussi interpeller nos élus et les pouvoirs publics et alerter l’opinion
nd publique sur la nécessité Deux volets complémentaires éventuelle d’améliorer les orientent l’action des adhérents depuis la création de l’association. À savoir l’un, direct, pratique, sans délai, qui consiste à porter assistance et le second indirect, plus théorique, qui s’adresse aux décideurs interpellés quand cela le nécessite.
Les actions déjà menées ou en cours
« Comme depuis plus de six ans, notre attention et notre action se sont focalisées sur l’aide aux migrants, bloqués derrière la frontière franco-italienne à Vintimille à travers la quinzaine de maraudes effectuées au cours de l’année 2023 avec la distribution de nourriture, hygiène, aide matérielle et de petits soins qui restent privilégiés ».
L’Ukraine aussi ? « Oui et depuis près de deux ans, la recherche de vêtements chauds, de matériel médical et de médicaments envoyés en Ukraine ainsi qu’un soutien financier restent une préoccupation pour nous ».
Du côté des décideurs, « nous pensons que notre action est légitime à cet égard car les lois européennes et les conventions internationales sont loin d’être toutes respectées par ceux qui sont censés les faire appliquer et nous dénonçons les manquements nombreux et réitérés aux élémentaires droits humains à la frontière et sur notre sol au côté d’associations aussi différentes qu’Amnesty International, la Cimade, le Secours Catholique et bien d’autres encore car apolitique, notre association n’en est pas moins engagée».