Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Grande joie et ferveur pour la Sainte-Maxime à Callian

Les villageois ont honoré leur patronne, dimanche, au son des fifres, des tambourina­ires et des deux corps de bravades du Pays de Fayence et de Sainte-Maxime, dans une belle ambiance.

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Le village de Callian a honoré sa sainte patronne, dimanche, dans une magnifique ambiance. Au son des fifres, des tambourina­ires et des deux corps de bravades du Pays de Fayence et de Sainte-Maxime, la journée a été très réussie. Les villes de Callian et Sainte-Maxime cultivent ainsi l’amitié et l’unité qui marquent les deux communes réunies, chaque année, pour honorer celle qui veille sur elles toute l’année. Les bénévoles du comité des fêtes de Callian, présidé par Jérôme Dufour, se sont donné beaucoup de mal pour que la fête soit belle et les traditions respectées, d’autant plus que le soleil était au rendezvous.

La sainte patronne, sortie de l’église de l’Assomption, la procession pouvait commencer avec à sa tête le premier adjoint de Callian, Jean-Luc Antonini, et celui de Sainte-Maxime, Jean-Maurice Zorzi, accompagné­s de l’abbé Claude-André David Ferrot du diocèse de Monaco, des deux bravades amies, le tout au son des fifres et des tambourina­ires de la Clique et des danseurs de Leï Magnoti de Sainte-Maxime. Autant dire que les salves des bravadeurs ont fait trembler quelques vitres dans le village... Tant pis pour ceux qui pensaient faire une grasse matinée !

Une danse de la souche fascinante

Après une déambulati­on dans les ruelles du village, une halte pour les honneurs rendus sur le parvis de l’hôtel de ville, direction l’église pour la messe de grâce en l’honneur de la sainte, célébrée par l’abbé Claude-André, suivie à la sortie des musiques et danses provençale­s et notamment celle sacrée de la souche, au sortir de la messe. Les jeunes filles dansent autour d’un feu béni par le prêtre

et une d’entre elles porte un cep de vigne qu’elle jette dans les flammes à la fin de la danse, en symbole de fertilité. Ces traditions rappellent « qui nous sommes et où nous vivons », comme l’ont dit de

nombreux Calliannai­s. Mais il était déjà 13 h et le temps pour tous les acteurs de cette belle fête de rejoindre le jardin de la chapelle Notre-Dame-de-la-Rose, située au bas du village où les attendaien­t

les bénévoles du comité des fêtes pour leur offrir l’apéritif et un succulent cochon de lait préparé par Sophie, David et Océane, venus de La Seyne. « Nous voulions nous montrer dignes et satisfaire tout le

monde pour cette première fête de l’année au village ». Tout le monde a loué l’organisati­on sans faille et la disponibil­ité et l’efficacité de toute l’équipe de Jérôme Dufour.

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Les honneurs sur le parvis de l’hôtel de ville pour la sainte portée par les villageois­es.
(Photos C. G0.) nd Les honneurs sur le parvis de l’hôtel de ville pour la sainte portée par les villageois­es.
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La Clique, en provenance de Sainte-Maxime, a mis l’ambiance toute la journée dans le village.
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La danse de la souche interprété­e par les danseuses de Leï Magnoti de Sainte-Maxime.

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