Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Des réponses graduées
Toujours réalisée sous anesthésie générale très brève ( à minutes), l’ECT est basée sur l’application, au niveau temporal, d’un courant électrique faible, inoffensif et pendant une période très réduite ( à secondes). Il se produit alors un équivalent de crise convulsive qui dure de à secondes. « Cette stimulation électrique provoque au niveau du cerveau le relargage massif et dans un temps très court de neurotransmetteurs », détaille le Dr Quaglia. Deux à trois séances par semaine (espacées) sont généralement proposées, avec une réévaluation quotidienne par le médecin. La durée de la cure est établie au cas par cas, selon les résultats observés : « Certains patients vont mieux au bout de séances, pour d’autres, séances sont nécessaires, mais nous n’allons quasiment jamais au-delà de . » « Les effets de cet orage de neurotransmetteurs sur les troubles sont assez empiriques, reconnaît enfin le Dr Quaglia. Mais les faits sont là : % d’efficacité après une cure. »