Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
L’importance d’être constants
C’est une quasi-certitude : à Tarbes, pire défense du championnat (44 buts encaissés en 23 matches), la présence d’Antony Saffour aurait sans aucun doute été bénéfique aux Étoilistes. Ceux-ci devront toutefois composer sans leur buteur, exclu pour un vilain geste contre un Sétois le weekend dernier et sanctionné de neuf matches de suspension.
« Un peu chaud »
« Il est tombé dans le piège de la provocation, regrette
l’entraîneur de l’Étoile, mais nous comptons sur Tristan Campéon qui est de mieux en mieux. » Faire avec les absents ou plutôt composer avec les présents, c’est la tâche qui repose aujourd’hui sur les épaules de Jean-Noël Cabezas pour tenter d’enchaîner sur un second succès après celui obtenu contre Sète, en infériorité numérique donc, mais surtout après une première période proche du néant. « À la mi-temps, c’était un peu chaud, concède l’entraîneur, sans s’étendre plus. Disons qu’on n’était pas dans l’esprit. »
Un état d’esprit retrouvé après ce que l’on appelle un bon coup de gueule et que Cabezas espère entrevoir encore aujourd’hui.
« On va essayer d’avoir de la continuité et pas seulement sur quarante-cinq minutes comme contre Sète,
prévient-il. Il faudra être constant pour gagner ce match ». Une rencontre à remporter pour des Étoilistes qui n’ont plus le droit à l’erreur. Avec ou sans Antoni Saffour.