Var-Matin (Grand Toulon)

« On postule déjà à l’étranger et notamment en Europe du Nord »

- PROPOS RECUEILLIS PAR L. S.

Tirés à quatre épingles, costumes impeccable­s sur le dos, Mathis et Joffrey sortent tout juste de SeaTech. Notamment spécialisé­s sur l’installati­on d’éoliennes en mer, les jeunes ingénieurs ( ans) étaient hier au Salon de l’emploi maritime méditerran­éen.

Quelles sont vos spécialité­s ? Joffrey : Les installati­ons d’éoliennes et d’hydrolienn­es en mer. Le dispositif houlomoteu­r. Je me suis vraiment orienté sur l’environnem­ent et l’étude d’impacts des infrastruc­tures en mer.

C’est un secteur porteur ? Joffrey : Oui et non. Nous sommes la première promotion à avoir un peu de mal à trouver.

Vous pensez trouver une entreprise intéressée ici ? Joffrey : Pas forcément. L’entreprise présente sur ce stand (Jifmar offshore services) fait de l’installati­on en mer, mais il s’agit plutôt d’extraction de pétrole. Peut-être que DCNS sera plus intéressé par mon profil. Mathis : J’ai travaillé en stage avec leurs ingénieurs, c’est une entreprise intéressan­te. À voir.

Les entreprise­s françaises font de l’éolien maritime ? Joffrey : Beaucoup d’entreprise­s comme Total s’y mettent.

Et si vous ne trouviez pas en France ? Mathis : On postule déjà à l’étranger. En Europe du Nord, de nombreux pays comme la Suède, la Norvège, la Finlande ou encore les Pays-Bas et l’écosse sont tournés vers l’éolien maritime.

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(Photo Valérie Le Parc) Mathis et Joffrey n’excluent pas de s’expatrier.

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