Adolescent poignardé à Créteil : les gardes à vue des mineurs prolongées
Les gardes à vue de quatre mineurs, soupçonnés d’appartenir à la bande qui a agressé un adolescent de ans, grièvement poignardé à l’abdomen mercredi dans un centre commercial de Créteil (Val-de-Marne), ont été prolongées, hier soir, a-t-on appris de source judiciaire. « Ils sont âgés de à ans et sont interrogés sur leur participation », avait indiqué cette source au début des auditions. « Le pronostic vital de la victime n’est plus engagé, mais elle n’est toujours pas en état d’être entendue », a-t-elle ajouté.
Patrick Balkany a de nouveau été mis en examen, hier, cette fois pour fraude fiscale, dans l’enquête sur le patrimoine de son couple, notamment des villas à Saint-Martin aux Antilles et à Marrakech, a appris l’AFP de source judiciaire. L’élu était déjà mis en examen notamment pour corruption passive et blanchiment de fraude fiscale. Hier matin, accompagné de son avocat, il est arrivé pour se voir signifier ce nouveau chef, conséquence d’une plainte de l’administration fiscale. Sur Europe 1, Patrick Balkany a expliqué être engagé dans « une discussion de marchand de tapis avec le fisc », jugeant « scandaleuse » la plainte de Bercy.
« Une évaluation mensongère »
Il a donc demandé à la juge «dene pas (le) mettre en examen ». «Jelui ai dit que si elle me mettait en examen je m’en allais, ce que j’ai fait », a-t-il raconté. Si son avocat a dénoncé un « acharnement démesuré confinant à la mise à mort », les ennuis de Patrick Balkany ne sont peut-être pas terminés. En mai, après un signalement de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), l’enquête avait été étendue aux déclarations de patrimoine du couple auxquelles les élus doivent s’astreindre. Les juges soupçonnent Patrick Balkany d’avoir omis, entre avril 2011 et janvier 2014, une partie substantielle de son patrimoine et « fourni une évaluation mensongère » dans les déclarations, selon une source proche du dossier. L’enquête des magistrats financiers concerne la propriété où vit le couple à Giverny (Eure) mais donnée à
relève une ordonnance de saisie des juges, selon une source proche du dossier. « Ils ne disposaient pas de revenus leur permettant d’acquérir un tel patrimoine. Ils ont organisé leur insolvabilité ». Isabelle Balkany a reconnu être la propriétaire de la villa Pamplemousse de Saint-Martin, assurant que son mari n’était pas concerné et qu’elle avait été acquise après un héritage. Mais le couple affirme n’avoir été que locataire de la villa de Marrakech où il se rendait régulièrement. Les juges sont convaincus que le couple a eu recours à des sociétés du Liechtenstein, de Singapour ou de Panama, afin d’éviter d’apparaître comme propriétaires.