Un patrouilleur grec percute un bateau de migrants : sept noyés
L’Homme moderne est arrivé en Chine il y a plus de ans, bien avant qu’il ne s’installe en Europe, selon une étude qui conduit à avancer la date de sa sortie d’Afrique et à repenser ses chemins migratoires. À l’origine de ce qui pourrait constituer une petite « révolution » dans le ciel de la paléoanthropologie ? Quarante-sept dents qui ont permis à des chercheurs d’établir que l’Homme moderne (Homo Sapiens) était déjà présent dans le sud de la Chine il y a au moins ans et peutêtre même il y a ans. « Soit bien plus précocement qu’on ne le pensait jusqu’alors », déclare Wu Liu, de l’Académie des sciences de Pékin, principal auteur de l’étude publiée mercredi dans la revue britannique Nature. «Etilest arrivé en Chine deux fois plus tôt qu’en Europe », ajoute-t-il. L’Homo Sapiens aurait vécu en Chine du sud à ans avant qu’il ne colonise l’Europe, selon cette étude. Les premiers fossiles d’Homo Sapiens trouvés en Europe datent d’environ ans. Le continent était alors peuplé d’Hommes de Néandertal. Cette découverte démontre aussi que l’Homo Sapiens, apparu en Afrique de l’Est il y a environ à ans, est sorti de ce continent « beaucoup plus tôt qu’on ne le pensait », considère Maria Martinon-Torres, d’UCL (University College of London), co-auteur de l’étude. « Le scénario généralement accepté » fait remonter le départ de l’Homme moderne d’Afrique « à seulement ans », déclare-t-elle à Nature. Avec cette découverte, on peut déduire que l’Homo Sapiens est vraisemblablement sorti d’Afrique jusqu’à ans plus tôt.
Sept personnes, dont trois enfants et un nourrisson, sont mortes noyées, hier, et une autre était portée disparue après le naufrage de leur embarcation percutée par un patrouilleur de la gardecôte grecque au large de l’île de Lesbos, a indiqué le ministère grec de la Marine marchande. Les corps de ces nouvelles victimes des traversées entre les côtes turques et grecques ont été retrouvés lors de recherches menées dans la zone par deux patrouilleurs grecs assistés d’un navire portugais et d’un hélicoptère de Frontex, l’Agence européenne de surveillance des frontières. La disparition de huit personnes dans la naufrage avait été signalée par les 31 rescapés qui ont été recueillis après la collision par la garde-côte grecque. Les recherches se poursuivaient pour tenter de retrouver la personne manquante. Une enquête doit déterminer les circonstances exactes de cette collision, entre le navire grec de haute mer, de 30 mètres de long, et l’embarcation en bois des migrants, au large de la localité de Molyvos, dans le nord de Lesbos, a précisé le ministère. Selon les premières informations données par le ministère, la barque aurait tenté de fuir à l’arrivée du patrouilleur.