En coupe du monde, la Nouvelle-Zélande mène à
: Remember Nantes
Une semaine après un succès d’anthologie (-) sur l’Australie en demi-finale, les Français affrontent les All Blacks en finale de la première coupe du monde, à l’Eden Park d’Auckland. Mais bien au-delà du titre, les Néo-Zélandais basent leur motivation sur la défaite (-) concédée à Nantes en novembre lors d’un test-match particulièrement violent. Les All Blacks en gardent un souvenir sanglant, notamment leur n° « Buck » Shelford, contraint de se faire poser des points de suture à proximité des parties les plus intimes de son anatomie. La finale ? Presque une formalité pour les Blacks (-) auteurs de trois essais, inscrits par le « grand » Michael Jones, l’ailier John Kirwan et le capitaine David Kirk, qui brandit la première coupe William Webb Ellis. BLACKS : - BLEUS :
: Le match du siècle?
Porté par un Jonah Lomu inarrêtable, les All Blacks, qui ont tout écrasé sur leur passage depuis le début de la coupe du monde, s’avancent vers la finale. Mais avant, ils doivent franchir l’obstacle des demi-finales, à Twickenham face aux Français, peu convaincants depuis le début du Mondial et promis à la destruction. Sûrs de leur force et de leur puissance, à peine contrariés par un essai de Lamaison (e), les Néo-Zélandais mènent largement (-) au début de la seconde période. Puis le cours du match s’inverse alors que l’arbitrage de l’Écossais Jim Fleming devient plus équitable. Les Français infligent un ahurissant - aux All Blacks en minutes, via trois essais de Dominici, Dourthe et Bernat-Salles, et à la botte de Christophe Lamaison ( points au total). Pour la première fois, « La Marseillaise » résonne à Twickenham. Les All Blacks reviennent un peu en toute fin de match mais s’inclinent lourdement (-). Cinq jours plus tard, ils cèdent la e place aux Springboks. Leur entraîneur Joe Hart annonce sa démission dans la foulée, juste avant le retour au pays où les All Blacks sont accueillis sous les quolibets. Comme souvent l’exploit français restera sans lendemain : les Bleus sont écrasés (-) par l’Australie en finale. BLACKS : - BLEUS :
: Les affaires courantes
Groggys après leur défaite en demifinale, respectivement face à l’Australie (-) et à l’Angleterre (-), Néo-Zélandais et Français se retrouvent pour le « match de trop » ; celui pour la e place, au stade Olympique de Sydney. Soucieux de sauver les apparences, les All Blacks alignent leur meilleure équipe, alors que les Français, dont le capitaine Fabien Galthié est reparti pour raisons personnelles, rappellent les réservistes. Résultat sans appel : à pour les All Blacks. BLACKS : - BLEUS :
: Le coup préparé
Battus par l’Argentine lors du match d’ouverture au stade de France, les Bleus sont « condamnés » à affronter les All Blacks dès les quarts de finale ; loin de la France, pays hôte de la e coupe du monde. Repliés dans un hôtel du centre de Cardiff pendant une semaine, ils échafaudent leur coup. Prioritaires pour le choix du maillot, ils refusent de céder aux All Blacks, contraints de jouer en gris. Avant le coup d’envoi, ils exhibent des tee-shirts bleu-blancrouge face aux All Blacks pendant le haka. Pour la tactique, l’entraîneur Bernard Laporte a choisi de maintenir les Néo-Zélandais dans leur camp, via les pieds de Beauxis, titularisé pour l’occasion, Traille et Elissalde. Les Bleus saisissent également les rares occasions qui se présentent pour inscrire deux essais, par Dusautoir (« homme du match » avec plaquages officiellement recensés), et Jauzion. Score final : -. BLACKS : - BLEUS :
: La norme puis la peur
All Blacks et Bleus se croisent deux fois lors du Mondial néo-zélandais. D’abord lors de la phase de poules, où les coéquipiers de Richie McCaw s’imposent (-) et voguent sans encombre vers la finale. Pendant ce temps, le XV de France encaisse une invraisemblable défaite face aux Tonga (-) lors du dernier match de poule, puis franchit l’obstacle anglais en quarts de finale. En demi-finale, face au pays de Galles, les Bleus bénéficient d’un coup de pouce de l’arbitre irlandais Alain Rolland avec l’exclusion très sévère et rapide (e) du capitaine gallois Sam Warburton pour un plaquage « cathédrale » sur l’ailier Vincent Clerc. À contre , les Bleus s’imposent sans gloire (-), arrachant des commentaires nauséeux à la presse néo-zélandaise. Mais une semaine plus tard, le « pire finaliste de l’histoire » fait trembler les All Blacks, tout heureux de s’imposer (-). Les Néo-Zélandais se sont fait peur mais décrochent le deuxième titre de leur histoire. Encore à l’Eden Park d’Auckland. Encore face à la France, qui n’a jamais été aussi près du titre. BLACKS : - BLEUS :