Var-Matin (Grand Toulon)

«Onaprisung­roscoup»

Vincent Moscato, ex-talonneur des Bleus et désormais animateur-vedette de RMC, est revenu sur la défaite décevante contre l’Irlande et évoque le quart contre les Blacks

- PROPOS RECUEILLIS PAR ROMAIN LARONCHE

Vincent Moscato ne passe pas inaperçu au Sportel à Monaco. Au milieu des “traders” des droits télé, en costume trois pièces, l’ex-talonneur champion de France avec Bordeaux-Bègles (1991) et le Stade Français (1999) garde son style décontract­é et naturel. Le naturel, c’est justement sa force. Avec sa voix grave, son accent du sudouest et son franc-parler, Moscato c’est le bon copain qu’on aimerait inviter à l’apéro pour faire monter l’ambiance. C’ext exactement ce qu’il fait tous les jours de 16h à 18h sur RMC. En début de semaine, il avait délocalisé son émission, le “Super Moscato show” en Principaut­é. Après deux heures d’émission, avec Pierre Dorian et Maryse ÉwanjéÉpée, et sous le regard complice de son ami Denis Charvet, le gars de Gaillac a accepté d’évoquer les Bleus et la Coupe du monde.

Elle vous fait rêver pour le moment cette Coupe du monde ? Juste sur l’intensité physique. Sinon pas vraiment, car pour mon côté patriotiqu­e c’est un peu difficile en ce moment. Entre le match contre l’Irlande et le fait de joueurs à sa dispositio­n, Philippe Saint-André peut mieux faire ? C’est la question que je me pose. On l’incrimine beaucoup. C’est sûr, c’est lui le sélectionn­eur, il doit assumer ses responsabi­lités, mais peutil faire mieux ? J’ai des doutes. Il y a peut-être un creux de génération.

Pourtant, Toulon domine le rugby européen et les clubs français ont de bons résultats... Oui, mais il y a cinquante pour cent d’étrangers dans le championna­t. Alors ça ne veut pas dire grand-chose. Le championna­t tourne bien, Toulon domine l’Europe, mais il y a dix étrangers sur la feuille de match. C’est la même chose à Toulouse.

Mais quelqu’un comme Bastareaud est habitué à jouer les plus gros matchs et il est pourtant passé à côté... Oui, mais l’habitude des gros matchs, ça ne suffit pas. Et ce n’est pas un gars ou une poignée de joueurs qui peuvent révolution­ner le jeu des Français.

 ?? (Photo Jean-François Ottonello) ?? Vincent Moscato et son équipe du “Super Moscato Show”, ici de dos Maryse Éwanjé-Épée, ont délocalisé leur plateau au Grimaldi Forum à Monaco, le temps du Sportel.
(Photo Jean-François Ottonello) Vincent Moscato et son équipe du “Super Moscato Show”, ici de dos Maryse Éwanjé-Épée, ont délocalisé leur plateau au Grimaldi Forum à Monaco, le temps du Sportel.

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