On en parle du côté de la place d’Armes
N Nombre de nos doléances ont été suivies d’effet » Une satisfaction pour le président du CIL place d’Armes et rues avoisinantes Pierre Commene, dont il a fait part aux élus jeudi soir, lors de l’assemblée générale. Reste cependant quelques problématiques, certaines récurrentes, qui pénalisent les riverains. Pas question donc pour les adhérents du CIL, emmenés par leur président, de lâ cher prise. Le point.
Le projet
La destination des anciens terrains de l’Usam, rue Guillemard, constitue le projet phare du quartier. Malgré les désagréments rencontrés durant l’été, avec la destruction de l’ancien blockhaus, les travaux de déconstruction s’achèvent et la construction de 120 logements sociaux débutera en décembre, a rappelé l’adjointe au maire en charge des CIL Florence Feunten. Quatre-vingt-dix seront dévolus à la Marine et l’État, 24 à la ville et au Département. Le chantier devrait durer 18 mois.
Le problème
Le stationnement. Parce que 120 familles qui débarquent avec un ou deux véhicules par foyer, vont venir accroître les difficultés, déjà récurrentes depuis la création de la zone franche et l’ouverture d’une centaine de bureaux. « Lorsque je me suis installée dans le quartier (avenue Foch, Ndlr), confie une habitante, on arrivait encore à trouver rapidement une place de parking. Aujourd’hui, on est souvent obligé de faire deux, trois fois le tour du quartier… » Laurent Jérôme (ancien adjoint au stationnement ndlr) s’est montré pragmatique : « Les véhicules des activités libérales qui se sont implantées ici avec la zone franche s’en vont en général vers 18 h. Et puis, a ajouté Florence Feuten, « un parking en silo est prévu derrière l’usine d’extraction des fumées du tunnel. » Pas dit d’ailleurs, ont ajouté les élus, que ledit parking soit… gratuit ! Certains habitants sont même prêts à voir apparaître des horodateurs dans leur quartier, et bénéficier d’un tarif résident. « La carte de résident donne droit à des tarifs préférentiels mais ne garantit pas de trouver une place libre », a tempéré Laurent Jérôme.
La phrase
« C’est des verrues… je parle de leur façade bien évidemment !» Laurent Jérôme au sujet de certains établissements qui refusent de faire refaire leur façade justement… « Tout le centre-ville est en zone de protection du patrimoine. Quand un commerce touche sa façade, on peut appliquer les prescriptions des bâtiments de France… Mais s’il ne touche pas à sa façade, nous n’avons aucun moyen juridique de les faire bouger… », a regretté laurent Jérôme.
Le nombre
Ou plutôt les nombres : 24 et 20. 24 scooters attachés sur 20 mètres linéaires, rue Jean-Jaurès. Un carcan pour les commerçants dont les pasde-porte sont… presque infranchissables pour certains. Le tout alors qu’il existe des zones de stationnement réservées aux deux-roues ! « Faudrait inciter les deux-roues à y aller ! »ditun commerçant, quand un autre ajoute : « s’ils étaient verbalisés, ils ne reviendraient pas aussi souvent ! » Même la police municipale avoue ses difficultés « car même si nous réalisions des opérations coup-de-poing en matière de verbalisation, nous n’avons pas les moyens de le faire sur le long terme et dans tous les cas, les propriétaires de deux-roues vous répondront qu’ils s’en moquent d’être verbalisés, ils préfèrent garder leur deux-roues sous leur nez de peur de se le faire voler ! »