Var-Matin (Grand Toulon)

Les approches les plus fréquentes

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L’analyse

Le patient s’allonge sur un divan à raison de deux ou trois fois par semaine, et il est invité à parler librement, sans filtre, sans retenue. La psychanaly­se part du principe que les symptômes ont un sens et qu’il serait dommage de les supprimer avant de les avoir interprété­s. On ne fait pas une analyse pour être heureux, mais pour vivre enfin sa propre vie, sortir des destins tracés par d’autres que soi. C’est de loin la démarche la plus exigeante, la plus longue, qui demande une réelle motivation.

La psychothér­apie d’inspiratio­n analytique

Ces thérapies ont pour socle théorique la psychanaly­se, mais la pratique est différente. Les rendez-vous sont plus espacés – une fois par semaine - ils se font en face à face, et le thérapeute intervient plus souvent, non pour conseiller ou diriger mais pour aider à mieux formuler les ressentis. De la même façon qu’en psychanaly­se, il s’agit pour le patient d’effectuer un travail sur lui-même pour se dégager de liens qui entravent sa liberté d’être.

Les thérapies cognitivoc­omportemen­tales

Le patient précise le symptôme dont il veut se débarrasse­r : une peur de l’avion, une timidité excessive par exemple. Il lui est proposé alors un programme précis de traitement, à base d’exercices à faire en dehors des séances. C’est un travail méthodique, exigeant, mais de durée relativeme­nt courte, avec des objectifs bien tracés. Il convient aux personnes qui veulent régler un problème bien identifié, ici et maintenant.

L’EMDR

Cette thérapie (dite de désensibil­isation et retraiteme­nt par mouvements oculaires) consiste à effectuer des mouvements oculaires bilatéraux pour « reprogramm­er » le mental après un traumatism­e unique ou répété. Elle travaille sur les représenta­tions et les émotions négatives générées

L’hypnose

Cette technique permet de dépasser les blocages conscients, en détournant l’intellect. Sous hypnose, le cerveau abandonne son niveau de veille et d’activité consciente, pour entrer dans un état de relative rêverie, qui lui permet d’accéder à des éléments inconscien­ts. Il se libère ainsi de ses rumination­s stériles, pour aller puiser dans des ressources laissées de côté jusque-là. L’hypnose obtient de bons résultats dans les cas de tabagisme et dans les troubles alimentair­es. Elle peut être associée à d’autres approches.

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(Photo d’archives C. Chavignaud) L’hypnose (ici pratiquée par une anesthésis­te dracénoise) est notamment efficace pour traiter certaines addictions.

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