Les audiences du jeudi octobre
Solo et duo
Ce soir, la partition de Lucas s’organise en deux temps. Il dansera d’abord en solo avec Camille, lauréate des Prodiges 2014, qui l’accompagnera au violon sur un concerto de Tchaïkovsky. Puis il reviendra en duo sur la Sérénade de Schubert, avec la jeune danseuse Ingrid, également remarquée l’an passé. Leurs professeurs, Laurence Thines et Sylvie Richaud, ont réglé tous les détails de la chorégraphie. L’émission a déjà eu, pour Lucas, un certain retentissement. Des félicitations, bien sûr, de la part de ses proches et aussi d’anonymes ayant suivi ses évolutions. Il en retient surtout un premier contact avec la scène et le public. « Danser avec un orchestre, c’est difficile, il faut trouver le bon tempo, se mettre en accord avec les autres. C’est un peu stressant, mais passionnant, quand on se prépare à en faire son métier. » À terme, Lucas compte rejoindre une compagnie professionnelle. Objectif auquel il travaille d’arrache-pied, élève depuis deux ans du Conservatoire national supérieur de musique et de danse, à Paris. En troisième année, il lui reste un an pour boucler un cycle qui, pour l’instant, représente un sans-faute. Il pourra ensuite intégrer le Junior Ballet, avant de voler de ses propres ailes. Son parcours lui vaut évidemment l’admiration de ses parents, qui ont su déceler dès l’âge de deux ou trois ans, une vocation étonnamment précoce. « C’est en voyant danser la filleule de ma femme que l’idée a commencé à faire son chemin », se souvient Frédéric Schneider. Lui est tapissier. Elle, agent SNCF. « On ne se prend pas la tête. Moi, je n’y comprends rien », avoue le papa. Ce qui ne l’empêche pas de suivre avec la plus grande attention les progrès de Lucas : « Bien sûr que nous sommes fiers de lui. Déjà, partir pour Paris à quatorze ans, tout seul, en internat, il faut le faire. Je ne suis pas sûr qu’à son âge, j’aurais eu ce courage. » UNE CHANCE DE TROP téléspectateurs (, %)
ENVOYÉ SPÉCIAL téléspectateurs (, %)
UNSTOPPABLE téléspectateurs (, %)
« Partir pour Paris à quatorze ans, tout seul, en internat, il faut
le faire. Je ne suis pas sûr qu’à son âge, j’aurais eu ce courage. »
Son papa