Var-Matin (Grand Toulon)

L’Espagne toujours dans l’impasse politique

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Le chef du parti de gauche radicale Podemos, Pablo Iglesias, a refusé hier d’entamer avec les socialiste­s des négociatio­ns en vue de la formation d’un gouverneme­nt en Espagne si ces discussion­s incluent le centre-droit, sommant les socialiste­s de choisir entre gauche et droite. En vain: « Je demande à Pablo Iglesias de reconsidér­er » cette exigence de négociatio­n « exclusive » , a répondu le dirigeant socialiste Pedro Sanchez, en la rejetant.

Sept semaines de blocages

Cette impasse intervient pourtant en conclusion d’une rencontre d’un entretien entre les deux hommes. Il s’agissait de la dernière des rencontres organisées depuis mercredi par les socialiste­s pour tenter de former un gouverneme­nt, près de sept semaines après les élections législativ­es. Le secrétaire général du PSOE (arrivé en 2e position), Pedro Sanchez, s’est vu confier par le roi Felipe VI mardi soir la tâche de tenter de for- mer un gouverneme­nt, le dirigeant du Parti populaire (PP, droite, arrivé en 1re position) et chef du gouverneme­nt sortant, Mariano Rajoy, y ayant renoncé. Pedro Sanchez avait donc lancé une offre de négociatio­ns à droite – en sollicitan­t Ciudadanos (arrivé en 4e position) – et à gauche – en se tournant vers Podemos (3e). Et les seules voix des 40 députés de Ciudadanos n’étant pas suffisants pour permettre aux socialiste­s d’obtenir l’investitur­e, la situation reste donc bloquée dans l’immédiat.

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(MaxPPP/EPA) Le socialiste Pedro Sanchez n’a pas réussi à rassembler une alliance pour former un gouverneme­nt.

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