Cancers à risque héréditaire : les Français pour le dépistage
Alcool, tabac : les Français derrière MST
Selon un sondage réalisé par Odoxa pour la MNH, le Figaro et France Inter , la majorité
() des Français approuverait les dispositions « santé publique » prévues dans le projet de loi de santé (PLS) de la ministre Marisol Touraine. Cinquante-quatre pour cent des Français approuvent ainsi les positions de la ministre prévoyant un assouplissement de la loi Evin : si la publicité sur les boissons alcoolisées demeure strictement encadrée, « l’information oenologique » , quant à elle, serait ainsi tolérée. Pour le paquet neutre défendu par la ministre, % des Français y sont favorables. Savoir plus : www.mnhsante.fr. 1. Réalisé les 28 et 29 janvier 2016, sur un échantillonde1014personnesreprésentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Une enquête récente publiée à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, révèle que % des Français sont favorables au dépistage en cas de prédispositions génétiques au cancer dans leur famille. Actuellement, en France, % des cancers diagnostiqués sont liés à une prédisposition génétique (sein, ovaires, côlon). Si les Français ont une bonne connaissance de ces cancers à risque héréditaire, ils sont une grande majorité à déplorer qu’on n’en parle pas assez. 1. Étude réalisée en ligne par Viavoice pour laFondationdel’AveniretlaMASFIPauprès de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus – du 30 septembre au 15 octobre 2015.
Zika : les chercheurs français se mobilisent
Face à la propagation du virus Zika, des chercheurs du consortium REACTing sous l’égide d’AVIESAN (Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé) se sont très rapidement mobilisés. Il a été ainsi décidé : – de mettre en place, aux Antilles-Guyane, une cohorte de femmes enceintes symptomatiques ; – de réaliser un suivi des enfants avec malformation du système nerveux central pendant la période épidémique; – de constituer une biothèque de prélèvements en début et fin de grossesse de toute femme enceinte ; – de développer des ressources diagnostiques performantes (par exemple des tests de diagnostic rapide connectés) ; – de mobiliser des mathématiciens pour la modélisation de l’épidémie ; – de constituer un consortium international pour préparer un projet de recherche en réponse à un appel d’offres européen sur plusieurs aspects comme la virologie, l’épidémiologie ou encore les sciences sociales et les thérapeutiques. À suivre de très près.