Saint-Raphaël a souffert
Comme l’avait prédit son entraîneur Joël Da Silva, le SRVHB n’a pas eu la vie facile pour son retour à la compétition chez le leader de la Pro-D2. Mais il a assuré l’essentiel : la qualification
Joël Da Silva pouvait légitimement redouter cette équipe de Billère. D’abord parce qu’elle n’est pas pour rien leader de Pro D2, ensuite parce qu’elle a bien souvent réussi des coups en Coupe par le passé et que l’ambiance qui règne dans ce Palais des Sports de Pau où la rencontre avait été délocalisée pousse toujours l’équipe locale à se surpasser dans une ambiance typique du sudouest. Et pourtant, ce match se sera déroulé dans une véritable atmosphère de Coupe où le petit poucet billerois prend le taureau par les cornes sous la houlette de son demi-centre, Guillaume Cre- pain qui mène le jeu pour surprendre Djukanovic et mettre Donoso sur orbite (4-1, 6e).
Djukanovic rassurant
Auteurs d’un bon départ les Béarnais savent provoquer des fautes qui entraînent l’expulsion directe de Hmam (8e). Mais le temps mort posé par Joël Da Silva remet tout en ordre et si Billère ne lâche toujours rien, Saint-Raphaël trouve des solutions par Abily, Jurka ou Caucheteux pour compter cinq unités d’avance 9-14, 28e), d’autant que Slavisa Djukanovic se montre rassurant dans les buts avec 10 arrêts à son
actif à la pause.
Peu importe la manière !
Au retour des vestiaires, Billère semble avoir mangé du lion et Saint- Raphaël subit le rythme imprimé par les Béarnais qui refont leur retard pour égaliser à 17 partout ( 39e). L’espoir change de camp et le combat change d’âme et surtout les Varois se mettent à bafouiller leur handball face à cet empêcheur de dribbler en rond qu’est Billère. Et le public pousse les siens lorsque ceux-ci comptent deux buts d’avance grâce à la réussite de Zerbib (24-22, 50e). Saint-Raphael frise la correctionnelle et parvient à égaliser par Atlason (25-25, 52e) puis passer en tête pour compter deux buts d’avance avec Jurka (27-29, 59e). Mais Billère restera dans le match jusqu’à l’ultime possession. On retiendra donc la qualification côté Varois, sans s’attarder sur la manière.