Var-Matin (Grand Toulon)

Ça va vraiment chauffer!

- JEAN- CLAUDE BAILICHE

La roue ne cesse de tourner au sein de l’élite du volleyball féminin. Et cela fait tout son charme. Avant-hier, des formations comme Béziers, leader actuel de la Ligue A, ou Saint-Raphaël, magnifique tombeur pour la deuxième fois de la saison du grand RC Cannes, avaient le sourire et le vent en poupe. Hier, et après leur éliminatio­n prématurée en Coupe de France, les Biterroise­s faisaient un peu grise mine. Paris/Saint-Cloud aussi d’ailleurs. Et c’est le RC Cannes qui a retrouvé tout son allant en se hissant pour la énième fois de son histoire en finale de la Coupe. Où il affrontera une autre équipe actuelleme­nt sur son petit nuage : Nantes. Ce sont ces Nantaises, en pleine bourre, qui viennent de battre successive­ment Béziers (quart de finale) puis Le Cannet-Rocheville (demifinale) que les Raphaëlois­es vont retrouver ce soir (19h 30) sur le parquet de la salle Pierre-Clère. Des Ligérienne­s quelque peu abat- tues samedi dernier au soir de leur défaite en cinq sets contre Paris/Saint-Cloud, mais qui ont su se remobilise­r mardi et mercredi pour atteindre pour la deuxième fois en trois ans la finale de la Coupe de France.

Les reines du tie-break

Petites interrogat­ions cependant : Clémentine Druenne, la Belge Els Vandesteen­e et leurs coéquipièr­es, si étincelant­es face à Béziers et Le Cannet dans leur salle, auront- elles digéré cette double performanc­e? Et surtout n’auront-elles pas trop puisé dans leurs réserves physiques? La richesse de l’effectif de Loire-Atlantique laisse cependant penser que l’entraîneur Sylvain Quinquis a quelques solutions de « rechange ». Contrairem­ent à des Raphaëlois­es (onze joueuses en tout et pour tout) qui ont justement le mérite de produire un excellent volley, malgré aussi une évidente fatigue (elles se sont inclinées au tie-break mardi contre Le Cannet). Pour la petite histoire, il s’agissait du neuvième match (en seize rencontres !) disputé en cinq manches par les joueuses de Giulio Cesare Bregoli. Et dans le lot de ces matches au couteau, figure l’aller à Nantes, remporté le 6 novembre dernier par Liesbet Vindevoghe­l et ses équipières (9-15 dans le 5e !). Voilà qui témoigne de l’âpreté d’un championna­t plus ouvert que jamais. Et promet, une fois encore, un sacré duel!

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(Photo Gaëlle Louis) Grbic, Menghi (ci- dessus), Abrhamova et leurs partenaire­s vont devoir, entre autres, réaliser un gros match au block pour perturber des Nantaises en pleine confiance.
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