Var-Matin (Grand Toulon)

CFA  Le Sporting Toulon s’enfonce

- PROPOS RECUEILLIS PARC.S. AN. D.

Le travail engagé par le président Guy Richard et son équipe depuis des années a reçu la plus haute distinctio­n nationale, ce week-end, à Paris, lors de la traditionn­elle cérémonie des « Top clubs » organisée par la fédération française de voile. Le directeur du Yacht club Toulon Pierre Pardigon est heureux de porter haut l’image d’un Toulon au savoir-faire nautique.

Avez-vous été surpris de ce titre ? Les organisate­urs ont bien caché leur jeu. Le club était pressenti pour recevoir le prix du plus grand nombre de jeunes régatiers dans la catégorie « développem­ent sportif ». Nous en comptons deux cent quatre-vingt. L’annonce du titre de meilleure école de voile de France est une sacrée surprise et un honneur.

Connaissez-vous les critères du jury ? Les dirigeants de la fédération nous ont informés que nous sommes sur les plus hautes marches des catégories « la place du club dans l’économie touristiqu­e locale », « la qualité d’accueil », « la croissance du club sur les indicateur­s de la qualité, la quantité et en terme d’éducation », « formation de moniteurs » et « le plus grand nombre de jeunes régatiers ». Cette sélection a été réalisée sur les plus de quatre cent cinquante clubs.

Pouvez-vous nous donner quelques chiffres ? Le YCT, c’est plus deux mille cinq membres, cent mille usagers par an, plus de deux cent usagers par jour en moyenne annuelle. Douze à quarante salariés en fonction des saisons. Cette récompense est le succès de l’ensemble du personnel, des bénévoles, adhérents et des partenaire­s qui nous soutiennen­t tout au long de l’année. C’est une énorme fierté d’inscrire Toulon comme un acteur nautique reconnu dans l’Hexagone.

Dos au mur, les Azur et Or n’avaient pas le droit à l’erreur au moment de recevoir Castanet dimanche à Delaune. Ainsi la première période est totalement à l’avantage des hommes du tandem Bodenes-Saïdi qui gagnent de nombreux duels et attaquent en nombre. Baty déborde côté gauche, fixe la défense, avant de servir Amimi en retrait qui se fait contrer in extremis par un défenseur (18e). Dans la foulée, le gardien adverse claque au-dessus de sa barre une tête de Naili (22e) puis réalise une parade magnifique sur une volée d’Amimi à bout portant (26e). Offensivem­ent c’est le néant pour Castanet qui n’aura fait que subir. Changement de décor à la reprise. Castanet joue plus haut et perd moins vite le ballon face à des Toulonnais moins « saignants » dans le pressing.

Jeu trop direct

La sentence tombe assez vite lorsque M. Rosier accorde un penalty généreux à l’extrême limite de la surface suite à un léger contact entre Ronchetti et l’avant-centre adverse. Celuici ne tremble pas et ouvre le score 1-0 (57e). Un coup dur pour Toulon qui, sur un terrain dans un état difficile, peine à construire des actions cohérentes. Les Azur et Or abusent de longs ballons sur Jordan Gomis ce qui facilite la tâche aux visiteurs. Le temps passe et hormis une incursion de Baty mal conclue, une percée de Nouri qui aurait pu entraîner un penalty (74e) et une tête de Jordan Gomis sortie avec brio par le gardien de Castanet (76e) les coéquipier­s de Gadacha n’y arrivent pas. Pire encore Guibout est sauvé par son poteau sur un tir instantané (78e). Et même à onze contre dix suite à l’expulsion d’un milieu de terrain adverse (80e) Toulon n’égalisera pas et s’enlise…

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(Photo An. D.) Les Toulonnais ont encore raté le coche contre Castanet.

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