La très belle occase...
Face à une équipe aixoise jeune et talentueuse mais manquant de constance, les Raphaëlois vont tenter de retrouver leur place sur le podium. En profitant peut-être du choc entre Montpellier et Nantes
On est entré dans le money-time de la phase aller de la Starligue 2016-2017 ! Et, comme souvent dans ce cas, le suspense est entier. Si la première place du PSG à la trêve ne semble pas devoir être remise en cause d’ici le 22 décembre, date de la fin de la 13e et dernière journée, les jeux sont en revanche très ouverts pour connaître le nom des deux équipes qui l’accompagneront sur le podium. Nantes ? La formation de Thierry Anti tient la corde, mais va devoir composer avec un calendrier compliqué : à Montpellier demain puis face au PSG dans six jours ! Montpellier ? Pas évidentes non plus les réjouissances de fin d’année pour la bande à Canayer : Nantes demain donc puis Chambéry, toujours à domicile, la semaine prochaine. Pas facile enfin pour Chambéry avec, à son menu, Nîmes ce soir puis Montpellier dans l’Hérault.
Sans Simicu ni Abily
Du coup, ce sont les Raphaëlois qui paraissent a priori - les mieux placés avec la réception d’Aix à 20h45 au palais des sports JFK (sur beIn Sports 1) puis un déplacement le 21 à Nîmes. Joël Da Silva garde cependant la tête froide : «On est confiant, mais très vigilant. Les Aixois sont à l’aise à l’extérieur. Ils jouent sans pression et savent casser le rythme. Ils possèdent de très bons jeunes, mais comme toute équipe jeune, elle n’est pas très régulière. C’est un groupe qui peut lâcher quand il est en échec... » Alors, quelle tactique employée pour déstabiliser ce collectif ? Da Silva ne se dévoile pas totalement, mais concède cependant : « Il va falloir y mettre les ingrédients nécessaires. C’est-à-dire, les faire courir et nous appuyer sur nos forces. Comme contre Créteil et Minsk, je pense qu’il va également falloir privilégier les rotations. » Les absences cumulées des deux arrières gauche titulaires, Aurélien Abily qui souffre d’une contusion osseuse au niveau de la malléole externe et ne devrait pas être rétabli avant le dernier match de l’année à Nîmes - et Alexandru Simicu justifieront d’autant cette option tactique.