Var-Matin (Grand Toulon)

Au fil des comparutio­ns immédiates

- P.-H. C.

Un an de prison pour l’électricie­n alcoolique

Il annonce n’avoir gardé aucun souvenir de l’accident, mais conservera sans doute en mémoire son passage devant le tribunal correction­nel. Hier, en comparutio­n immédiate, un électricie­n a été condamné à un an de prison dont quatre mois avec sursis. Il a été reconnu coupable de conduite sans permis, sans assurance et en état d’ébriété. Au volant, le 3 décembre, le prévenu, âgé de 40 ans avait causé un accident à Bormes-les-Mimosas et blessé les deux passagères de la voiture qu’il avait percuté. « Il ne tenait même pas debout », s’était insurgée une des victimes au moment des faits. Un élément évidemment pris en compte par le tribunal puisque le prévenu n’en est pas à son premier écart de conduite. Il a déjà été condamné à huit mois de prison pour ce type de délit et fait encore objet d’une suspension de permis. Un cas compliqué pour les magistrats car, comme l’a signalé son avocat, le prévenu est parfaiteme­nt inséré par ailleurs. Les attestatio­ns de son employeur, de son bailleur ou de son ancienne compagne ne laissent planer aucun doute sur le sujet. Selon les éléments figurant dans le dossier, c’est à cause du chagrin causé par une rupture que le prévenu n’arrive pas à gérer son problème d’addiction alcoolique. « Mais pour l’instant, avant de se retrouver en détention préventive pensant quinze jours, il n’avait jamais connu la prison », a plaidé son avocat pour lui éviter la case prison, synonyme de difficulté­s profession­nelles. Une plaidoirie qui n’a pas suffi à convaincre le tribunal. Outre les huit mois de prison ferme qu’il a déjà commencé à purger, l’électricie­n devra suivre des soins et indemniser ses victimes.

Six mois ferme sur le chemin de la crèche

Il allait chercher son fils à la crèche. Le 16 novembre, à 15 h 30, au Beausset, un homme de 22 ans été interpellé au volant de son véhicule après avoir consommé des produits stupéfiant­s. Ses pupilles dilatées n’ont laissé aucun doute aux forces de l’ordre qui réalisaien­t un contrôle de routine et les analyses de sang ont confirmé, sans ambiguïté, cette observatio­n. Avec déjà une douzaine de mentions à son casier, le jeune homme, gérant de pizzeria, a été condamné, hier, à six mois de prison en comparutio­n immédiate. Il a été conduit dans la foulée au centre pénitentia­ire.

Du lycée à la prison

Le lycéen voulait profiter des vacances scolaires, il va les passer en prison. Hier, le tribunal correction­nel a prononcé une peine de six mois de prison, dont cinq avec sursis à l’encontre d’un élève du lycée Cisson. Le 18 décembre, il a été interpellé par la police qui venait d’observer qu’il dealait dans le hall de son immeuble aux OEillets. Bénéfician­t d’un casier judiciaire vierge et ne consommant pas de produit stupéfiant, le prévenu, âgé de 18 ans, a reconnu les faits et assuré qu’il ne revendait de la drogue que pour la troisième fois. Il explique avoir été motivé par des difficulté­s financière­s familiales.

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