Une journée presque parfaite
Y’a de la joie dans le camp toulonnais. Et il y a de quoi. Le succès net et sans bavure obtenu hier contre Échirolles (7-2) est venu récompenser l’état d’esprit d’un groupe qui attaque comme il faut l’année 2017. « On n’était pas loin du match parfait, même si on a baissé d’intensité en fin de première mi-temps. C’était une finale pour coller avec les quatre premiers du championnat », sourit Sofyane El Hafyani. Le Toulonnais, qui a peut-être disputé sa dernière rencontre de la saison (lire par ailleurs), n’a pu s’empêcher d’ajouter : « Je quitte une vraie famille! » Et un père spirituel, Lluis Bernat Molina, qui a lui aussi apprécié la manière mise dans les débats d’hier. « On a bien démarré, avec beaucoup d’occasions. Pour la première fois de la saison, on a réussi à presser, car on avait l’effectif pour », retient l’entraîneur du TEF. Ce match avait pourtant mal commencé, puisque les Isérois ont ouvert le score après vingt secondes, de manière sublime ! Sur une relance du gardien, Lomri a contrôlé le cuir et enchaîné avec une volée lobée (0-1, 1re). Mais comme l’a souligné Bernat, Toulon a répliqué en multipliant les occasions (par Saul notamment). Il a mis sa griffe, en pressant et en proposant un jeu vertical. L’adversaire s’est fatigué.
Le chef-d’oeuvre de Jhow
Et à force, ça a payé. Les Varois ont ainsi fini par mener 3-1 à la pause, puis 7-1, avant une réduction du score anecdotique. Busquets et Jhow, chacun auteur d’un triplé, ont régalé. S’ils ont tous deux marqué en force, bénéficiant d’un peu de chance, ils ont aussi fait preuve de finesse et délicatesse. L’Espagnol a ainsi devancé la sortie de Gültekin en glissant un amour de ballon au fond des filets (3-1, 20e). Le Brésilien, lui, s’est offert le chef-d’oeuvre de l’après-midi : dans un petit espace, il a enchaîné râteau et talonnade derrière sa jambe d’appui pour s’amuser de la défense échirolloise (6-1, 32e). Ou comment conclure cette journée un peu plus en beauté.