La suite de NiceGrid
Le démonstrateur français d’InterFlex – dont le nom sera dévoilé le 26 janvier – sera basé à Nice et ses environs. C’est la suite de NiceGrid qui « Il y a quatre ans, était l’un des démonstrateurs du projet européen Grid4EU, l’équivalent d’Interflex », détaille Bernard Mouret. Son objectif était de tester le fonctionnement d’un quartier solaire intelligent à Carros «mais peu de clients ont participé , regrette le directeur régional, 250 dont une douzaine d’entreprises et une collectivité locale ». NiceGrid a été un succès technique indéniable : « On a testé l’intégration en masse de l’énergie photovoltaïque sur le réseau ; l’îlotage. Pendant cinq heures, nous avons coupé la distribution d’électricité d’une rue que l’on a fait fonctionner sur la batterie et les panneaux photovoltaïques. On a su gérer des batteries au lithium de 33 kW, 250 kW et 1 mW. NiceGrid a permis la mise au point d’un Network Energy Management avec nos partenaires (plateforme rassemblant des flexibilités trouvées sur la zone et mises à disposition d’agrégateurs). » Autre réussite de NiceGrid, la création d’un showroom qui a accueilli plusieurs milliers de visiteurs et qui a permis au territoire de la Métropole de se faire connaître sous un angle innovant et créatif et qui a formalisé les smartgrids.
Aller plus loin
En revanche, il n’a pas permis de dégager un modèle économique. C’est l’objet du nouveau démonstrateur niçois « qui englobe un territoire plus grand et plus diversifié: la zone de Carros, La Gaude, Saint-Jeannet et Saint-Laurent, le territoire de l’EPA (Nice Méridia), des stations de ski de la vallée de la Tinée comme Isola 2000, le village de Guillaumes et les îles de Lérins. Soit plus de 30 000 clients et plusieurs problématiques : montagne, îles, zone nouvelle comme l’Arénas, Nice Méridia. Avec nos partenaires (General Electric, Socomec, EDF, Engie et GRDF), nous avons la pression d’en faire un modèle économique », souligne Bernard Mouret. Parmi les axes de travail du démonstrateur niçois, figurent l’îlotage « pour optimiser et automatiser son fonctionnement » ; trouver des solutions de stockage sur le réseau ; améliorer la plateforme de flexibilité et créer un marché de la flexibilité « de manière à ce qu’il soit attractif pour différents acteurs. »