Et si on faisait le mur ?

On a beau présenter M. Trump comme un demeuré déjà en train de rayer les marbres du Bureau ovale avec ses gros sabots, c’est peut-être lui qui a raison. A savoir qu’il faut construire des murs un peu partout pour empêcher les groupes de braves gens qui, ne se parlant plus ne peuvent s’entendre, d’en venir aux mains. Or, il n’y a actuellement sur la planète que   km de murs si l’on excepte celui des Lamentations qui sert de poste restante au Seigneur, celui qui séparera bientôt les USA du Mexique sans qu’on sache encore qui paiera la facture et Le Mur que TF va dresser de nouveau dans ses studios pour les besoins d’un jeu qui a déjà fait ses preuves. Le mur permet d’isoler les ennuis des problèmes et de relancer le Bâtiment. Nul doute que si, chez nous, on édifiait des enclos entre les groupies de Hamon, les partisans de Valls et les inconditionnels de Mélenchon, le Dieu de la gauche reconnaîtrait plus facilement les siens. On entourerait d’une petite haie M. Macron et ses marcheurs ainsi que du muret des hôpitaux psychiatriques M. Bayrou qui envoie, chaque matin, une bafouille aux médias pour les informer qu’il ignore toujours s’il sautera le pas. Dans le même temps, il faudrait démolir les grilles de l’Elysée afin que M. Hollande puisse en sortir rapidement et confier la tutelle de tous les travaux à Mme Royal puisque, depuis , c’est au pied de la Grande Muraille qu’on voit la bravitude.