L’OM se fait surprendre
Trois jours après son succès probant face à Lyon en Coupe de France (2-1 a.p.), Marseille a rendu une pâle copie et s’est fait punir en fin de match par Metz
Une semaine après la démonstration face à Montpellier (5-1), les Phocéens ont semblé à court d’idées et ont perdu une nouvelle occasion de se rapprocher de l’OL, le quatrième, qui n’aura pas la tâche facile lors du derby à Saint-Etienne demain. Rudi Garcia, qui avait procédé à plusieurs changements en reléguant sur le banc Gomis, Vainqueur, ainsi que les recrues Payet et Sanson, va probablement regretter certains choix. Dominateur mais inefficace durant la première demiheure, Marseille s’est écroulé petit à petit et a même sombré durant les dix dernières minutes face à des Lorrains survoltés. Les Phocéens ont pourtant attaqué la rencontre par le bon bout, imposant un pressing à des Messins acculés. Mais ni Cabella (8e) ni Doria (12e) n’étaient efficaces, tandis que le gardien Didillon remportait deux duels face à Sarr (16e) et Thauvin (25e). Après avoir monopolisé le ballon sans parvenir à concrétiser sa domination, l’OM s’est éteint petit à petit face à des Messins ragaillardis.
La barre sauve Metz
Juste avant la mi-temps, les Phocéens étaient même heureux de ne pas concéder un penalty quand Sertic, qui faisait ses débuts sous le maillot olympien, déséquilibrait Nguette dans la surface (45e). Après un début de seconde période timoré, Garcia décidait rapidement de faire rentrer en jeu Gomis et Payet, en lieu et place de Thauvin et Sarr, afin de donner plus d’allant à un secteur offensif inexistant. Le duo ne tardait pas à se signaler puisque sur un coup franc tiré par le Réunionnais, Gomis marquait de la tête... mais le but était refusé pour hors-jeu (56e). Au milieu des nombreuses approximations marseillaises, qui avaient le don de mettre en colère Rudi Garcia, Payet surnageait. Ainsi, après un joli enchaînement, il déclenchait une frappe puissante qui passait de peu au-dessus (67e). Payet, encore lui, se signalait : sur un centre, il obligeait Falette à dégager en catastrophe... sur sa barre transversale (76e). Mais les Mosellans terminaient pied au plancher face à des Olympiens complètement dépassés. Pelé devait réaliser deux sauvetages en quelques secondes devant Mevlut Erding (80e) pour préserver le score vierge. Mais le gardien marseillais se faisait surprendre par un coup-franc, concédé par Sakai et tiré du gauche par Jouffre (1-0, 83e) !