Akeem Williams, parole à la défense
L’arrivée de Maurice Acker aurait pu sonner le glas du temps de jeu d’Akeem Williams. C’est le contraire qui s’est produit. La redistribution des cartes décidée par Milling a libéré l’intéressé qui se consacre essentiellement aux missions défensives. Comme quand il faut éteindre un Antoine Eito « on fire » dans le premier quart-temps. Alors Williams arrive vite à la rescousse sur le parquet. Bingo. Le meneur français, qui avait planté points, ne sait comment se défaire du bouledogue varois qui passe derrière les écrans avec brio. Mieux encore au buzzer du premier acte : Williams s’offre un shoot du milieu de terrain qui termine « ficelle ». Toutefois son fonds de commerce reste la défense. Et s’il souffre sur les changements devant Mendy au niveau de la taille, il compense par la puissance de ses « cannes ». De plus, sa présence permet à Michineau de se décaler comme deuxième arrière où sa capacité à prendre les intervalles est intéressante. En clair avec Akeem Williams, le HTV est peut-être moins créatif en attaque mais plus efficace sur son jeu de transition. En seconde période, Williams fait son retour à la e minute à - et plante une bombe derrière l’arc pour donner le plus gros écart aux siens + (-). Pas d’état d’âme, Williams est d’une rentabilité énorme et sait s’adapter aux besoins collectifs du moment. Un petit + devant Georgi Joseph et un passage en force provoqué, Williams rayonne toujours dans le e acte où son sens tactique fait merveille avec des systèmes longs exécutés pour manger le chronomètre. Un rebond « off » et des lancers pour plier l’affaire - (e). Pas le plus flashy mais le plus complet ! Hier soir c’était Akeem the dream !