C’est reparti pour un tour ! TONY DAVID
Après un mois et demi d’interruption, le championnat reprend ses droits pour le SRVHB. Face au dernier, Sélestat, l’occasion est belle de fêter son champion du monde Adrien Dipanda
Enfin ! Cela faisait 56 jours que le public de SaintRaphaël n’avait pas vu ses joueurs du SRVHB fouler le parquet de la salle JeanFrançois Krakowski. Depuis le 14 décembre dernier très exactement et une victoire face à Aix (31-29). Autant dire une éternité… Si le temps a semblé long pour les supporters depuis cette date, les principaux acteurs ne se sont pas ennuyés de leurs côtés. La plupart des joueurs de l’effectif ont travaillé physiquement dans le Var sous les ordres de leur entraîneur Joël Da Silva, mais aussi l’espace d’une journée, avec les militaires du 21e RIMA de Fréjus, pour une préparation musclée ! D’autres ont fièrement défendu les couleurs de leur équipe nationale pendant les Mondiaux en France, comme Sarmiento avec l’Espagne, Lyngaard avec le Danemark ou encore Karalek avec la Biélorussie. Et, surtout, il y a eu le sacre d’Adrien Dipanda avec l’équipe de France (voir cidessous). Après avoir fêté le titre avec ses coéquipiers, l’arrière droit n’a pas chômé depuis. Après le Hand Star Game, qui réunissait la crème de la crème à Paris, il s’est juste accordé un weekend avec son épouse.
Retour sur terre à bien négocier
Ensuite, lundi, il a fallu reprendre le chemin de l’entraînement. Avec le retour sur terre qui va avec. « Ce n’est pas évident car il y a une semaine à peine je fêtais ce titre dont je rêvais. Mais la vie d’un sportif de haut niveau est faite ainsi…». Après avoir reçu les félicitations de son président, de ses entraîneurs et de ses coéquipiers - «ils sont fiers de ce que j’ai fait» - la tête est désormais tournée vers l’avenir. Il y a ce match à Sélestat pour commencer. Une équipe en grande difficulté, qui occupe la dernière place avec aucune victoire à son actif. Méfiance tout de même. « Lors de la 1re journée, on s’était fait surprendre par un promu (Ndlr : 30-30 contre Saran). Il ne faudra pas reproduire deux fois la même erreur dans ce contexte similaire de reprise». Si le sérieux est au rendezvous, cette rencontre ne devrait être qu’une mise en jambes, avant le marathon qui attend les Raphaëlois les semaines suivantes. Des retrouvailles après une longue absence, un champion du monde à fêter et une équipe largement à la portée du SRVHB : les conditions sont réunies pour que la fête soit belle.