Élus et riverains réagissent
Ange Musso, maire du Revest : « Dommage pour les Revestois et l’économie locale » La perte partielle du marché avec la société Someca a privé la commune du Revest d’une recette liée à la redevance de la Someca assise sur le chiffre d’affaires. « Sur les deux ans à venir, la recette était estimée entre et euros. J’ai fait preuve de prudence lors de mon débat d’orientation budgétaire. Cela est dommage pour les Revestois et l’économie locale. Cette recette non pérenne aurait pu toutefois compenser pour partie la baisse de la dotation globale de fonctionnement de l’Etat», réagissait, hier, Ange Musso, maire du Revest-les-Eaux.
Christiane Hummel, maire de La Valette : « J’ai essayé de trouver des solutions..» « Il s’agit d’une décision interne à l’opération et je n’ai pas à la commenter. Je tiens à dire cependant que j’ai assisté et provoqué plusieurs réunions. En tant que maire de La Valette, et je suis le seul maire à l’avoir fait, j’ai essayé de trouver des solutions qui permettent l’activité accrue sans pénaliser ma population. Cela tant sur le plan de la santé que de la sécurité. C’est mon devoir de maire.»
Marc Willemot, maire de La Seyne : «J’ai essayé de trouver des solutions..» « À la lecture de Var-matin, la ville de La Seyne est très surprise car, à notre connaissance, aucune décision n’est prise à ce jour. Malgré l’attitude initialement peu constructive du groupe Bouygues, le maire (PS) et Jean-Pierre Colin (LR), conseiller régional et municipal, ont poursuivi leurs contacts avec l’industriel, dans l’intérêt de la dynamique économique du territoire. La ville est dans l’attente d’une proposition écrite précise que le groupe Bouygues doit lui formuler sous peu. Il n’est donc pas possible de se prononcer formellement avant de connaître cette proposition et avant un échange avec la maire de La Valette, également concernée. Il est d’ailleurs convenu avec Bouygues qu’aucune décision définitive ne sera prise avant qu’une convention ne soit intervenue entre l’industriel et les deux municipalités. La ville de La Seyne ne sera favorable à cette proposition qu’à la condition qu’elle permette d’atteindre un juste équilibre entre trois objectifs : une réduction significative du tonnage de matériaux embarqués, donc du nombre de rotations de camions ; le maintien d’une activité suffisante pour ne pas mettre en difficulté la carrière du Revest et les dockers de Brégaillon ; l’engagement de respecter les process de traitement et d’embarquement des granulats permettant d’éviter les désagréments pour les riverains. Ainsi, la raison et le bon sens auront prévalu, avec une harmonie entre le besoin d’activité économique et d’emploi et la qualité de vie des populations avoisinantes. »