Une beauté avant l’été
Endommagée par les coups de vent hivernaux, la route du sel nécessite cette année encore un ravalement de façade. Avec un délai serré puisque la réouverture est prévue dans un mois
Même s’il a été relativement épargné cet hiver, le site de l’Almanarre nécessite un ravalement de façade complet. Réouverture à la circulation le avril.
Méconnaissable. À l’Almanarre, la route du sel est méconnaissable. Cordon dunaire emporté, ganivelles arrachées, sable sur la chaussée, bref, la totale ! Et ce, comme quasiment tous les ans. Si l’hiver a été plutôt calme jusqu’ici, le lundi 6 mars a quelque peu changé la donne. Une tempête d’ouest, venue toucher le site et endommager le cordon dunaire protégeant la route et les infrastructures, a frappé. Juste avant la reprise annuelle des travaux de remise en état de la route du sel. Pas de chance.
Circulation rouverte le avril
Depuis le 13 mars, les agents s’affairent. L’objectif ? Refaire une beauté à ce bijou qu’est l’Almanarre, avant le grand rush saisonnier. Il a d’abord fallu déblayer la route, retirer tout le sable emporté dans le canal, avant de le stocker. Ce dernier servira, une fois mélangé aux algues, pour créer la nouvelle structure du cordon dunaire. Au total, près de 1,2 km a été emporté (contre 1,5 km l’an passé). Il ne reste quasi plus rien, si ce n’est quelques cailloux et des bouts de bois. Jusqu’au 7 avril, les employés sont concentrés sur le cordon dunaire. Pour un coût de 100000 euros. Pour rappel, le coût de ces travaux, devenus obligatoires avant chaque saison, s’élève en moyenne à 150 000 euros (près de 500 000 euros l’an dernier à la suite de vagues-submersion). Malgré la tempête du 6 mars et l’aspect visuel de la route du sel, la cité des palmiers s’en tire donc plutôt bien cette année. Une fois le cordon dunaire rétabli, place à la remise en état de la chaussée. Du 10 au 27 avril. Marquage au sol, glissières, parties endommagées, tout y passe. Le coût de l’opération n’a pas encore été chiffré. La municipalité, par le biais d’Édith Audibert, adjointe déléguée notamment aux ports et aux plages, l’a confirmé, «le planning et les estimations financières sont approximatifs et seront ajustés au fur et à mesure du nettoyage. Ils sont également dépendants des potentiels futurs coups de vent. » Toujours est-il que, coup de vent ou pas, la réouverture de la route du sel à la circulation est programmée pour le 28 avril. Et aucun doute, d’ici là, elle se sera refait une beauté. Et comme chaque année, les touristes, eux, n’y auront vu que du feu.