Avec Espérance Var, changer le regard sur la schizophrénie
Dans le cadre de la Semaine d’information sur la santé mentale 2017, Espérance Var a présenté, hier au théâtre Liberté, le documentaire « Vivre avec son bleu à l’âme » de Nadège Buhler. Atteints de troubles psychiques mais aujourd’hui « stabilisés », Antoine, Rémi et Cyril, la trentaine, témoignent du combat qu’ils ont mené pour reprendre leur vie en main. Un film émouvant, intelligent, réconfortant et même drôle. La réalisatrice, dont la mère est schizophrène, a voulu démontrer qu’avoir une maladie mentale ne condamne pas. Pour chacun, le parcours doit être adapté selon une stratégie de vie personnelle, comme l’atteste Cyril, présent à la projection. D’autres témoignages, en particulier de réadaptation par le travail, ont confirmé qu’il leur était possible de rebondir. À la fin de la rencontre, le Dr Raymondet de l’hôpital SainteMusse a rappelé les symptômes de la schizophrénie, l’évolution des traitements et surtout l’importance de l’accompagnement. Basée à Toulon, Espérance Var, association spécialisée dans le handicap psychique, depuis 1984, est devenue une référence dans le médico-social de la réhabilitation psychosociale en santé mentale en France. Plus d’infos sur www.esperance-var.org
Ça bruisse le renouveau en cette semaine de printemps où le soleil ne se couche plus à 19 heures. Et les performers d’Area diversion en ont profité pour nous stopper net, hier soir dans les rues de ce centre ancien, qui en a de moins en moins l’apparence. De la place de l’Équerre, en passant par la rue Semard, sur le sol, contre les murs, dans les boutiques, comme la galerie Lisa... les danseurs en noir et blanc de ce projet initié par l’Université se sont invités dans la rue et en musique, jusqu’au campus où était prévu un mapping. Une invitation aussi pour les passants à sautiller de joie en rentrant du boulot. Seule la fermeture des passages Riaux et Baboulène tranchait avec cette énergie qui donnait envie de déambuler.