Opposition : Boccaletti (FN) dénonce le double langage
L’opposition de tous bords s’est employé à briser l’angélisme ambiant sans prendre de gants. Le conseiller six-fournais Frédéric Boccaletti (Front national) s’est évertué à blâmer les lendemains qui déchantent. « Où sont passés vos promesses de 2002 (à la création de l’agglomération TPM, Ndlr), a-t-il critiqué en haussant le ton. Sur la réduction des fonctionnaires territoriaux dans nos communes, sur le fait qu’il n’y aurait aucune augmentation fiscale et enfin les projets d’économies sur les dépenses communales ? A chaque fois, c’est un coût supplémentaire... » Le leader du FN a aussi dénoncé ce qu’il nomme des
doubles discours. « Quant à l’inquiétude des maires (PLU, voirie, stationnement), elle a été relayée par les médias (notre édition de mercredi, Ndlr). Aujourd’hui je les mets en garde : voter pour, et il faudra s’expliquer devant les concitoyens. » De son côté, le conseiller
seynois Christian Barlo (Parti communiste) a fustigé la « logique de recentralisation et de négation du rôle des collectivités (...) La perte de pouvoir des communes maintient la population à distance. » Cette diatribe autour de l’« atteinte au processus démocratique » était partagée par le conseiller toulonnais, Guy Rebec (Europe-Écologie-Les Verts) qui a milité pour une révolution du mode de gouvernance, la démocratie participative. « La Métropole passe par la mise en place des lieux de concertation démocratique plus proche de l’habitant (conseil de développement, de secteur, de quartiers...). »
Les élus Front national et communistes ont voté contre. Guy Rebec s’est abstenu.