« Le commerce de proximité en profitera »
Lancé voici deux ans, le Parcours des arts est une priorité de la majorité municipale en place. Sillonnant la haute ville, ce circuit regroupe à ce jour une vingtaine de locaux d’artisans. « D’ici à cet été, nous allons entrer en possession de six nouveaux locaux, proposant des activités de création, comme le stylisme ou la céramique. À terme, notre objectif est une grosse trentaine d’artisans courant 2 018 pour ce circuit », annonçait le député-maire d’Hyères, Jean-Pierre Giran, lors d’une conférence de presse, dernièrement à l’hôtel de ville. Pour encourager cette dynamique artisanale, la mairie a mis en place une politique incitative. Avec des loyers presque offerts la première année et réduit de 50 % la seconde. Par ailleurs : « Une convention avec la Maison de l’emploi TPM permet à ces professionnels mais également aux créateurs d’entreprises locales de pérenniser leur activité », vante l’édile.
Une ère nouvelle
En contrepartie, les ouvriers sont triés sur le volet, quant à leur talent et leur spécialisation. Ils sont aussi contraints de rester ouvert la plus grande partie de la semaine. Mais quid des incivilités et petit trafic sous-terrain refroidissant parfois locaux et touristes de se rendre dans la vieille ville ? « Nous voulons valoriser ce quartier mais certaines personnes ne sont pas sur la même longueur d’onde. Nous procédons donc à un travail de sécurisation important ». Et de préciser : « Deux nouvelles caméras vont être implantées dans des endroits sensibles, rue Franklin et traverse de l’Oustaou-Rou. Nous améliorons aussi l’ouverture d’une salle, rue du Prieuré pour la police municipale et le Comité d’intérêt local (CIL). De plus nous allons mettre à disposition, rue Franklin, un local pour l’Association de prévention spécialisée (APS) pour une meilleur médiation sur le terrain. Enfin, la police municipale fait des tournées tous les après-midi pour assurer plus de sérénité ». Jean-Pierre Giran rappelle l’importance de ce projet artistique et culturel. «Les locaux d’art complètent le patrimoine architectural (église Saint-Louis, tour des Templiers, collégiale de Saint-Paul) de la haute ville et inversement. Ce quartier doit devenir un élément touristique encore plus attractif. » Plus globalement, ce circuit s’inscrit dans une « politique visant à rendre au centre-ville sa vitalité ». Lequel est justement cerné par la haute ville, la place Clemenceau et le jardin Denis, dont la réhabilitation sera achevée dans deux ans. « Ce sont autant de raisons de traverser le centre-ville et de monter vers la vieille ville et son Parcours des arts. Le commerce local de proximité en profitera », assure le maire.