Précieux conseils
À l’instar des champignons, il faut être prudents et vigilants quant aux prélèvements des salades sauvages dans la nature. Voici quelques précieux conseils.
« Il faut éviter de faire la cueillette sur des lieux souillés par les humains – pollution, désherbants, insecticides, industrie chimique –, sur les plantations de vignes ainsi que les vergers si vous n’avez pas la connaissance des produits qui y sont utilisés. Mais aussi aux abords des passages de véhicules et à proximité d’anciennes décharges.» Il faut également éviter les endroits où les bêtes ont excrété « tels que pâturages, ruisseaux, les abords des habitations fréquentés par des animaux domestiques. Les excréments des chats sont vecteurs de la toxoplasmose, ceux des chiens ou des renards peuvent être parasités par les larves de ténia et d’ascaris, vecteurs eux-mêmes de plusieurs sortes de maladies.» Les risques augmentent
« lorsque les salades ne sont pas nettoyées et lavées abondamment». D’autres précautions sont à prendre vis-à-vis de la composition chimique : « Certaines plantes, ainsi que les salades, possèdent des propriétés médicinales – astringentes, carminatives, antalgiques… Elles contiennent des éléments qui peuvent être nocifs suivant les quantités ingérées.» « Toxiques et même mortelles » «Beaucoup de plantes sauvages sont formées de rosettes et sont toxiques, même mortelles pour certaines. Elles pourraient être confondues avec les salades. Généralement, leur odeur suffit à les écarter, mais pas toujours. Par exemple, les fanes de carottes sauvages pourraient être confondues avec des feuilles de ciguë mortelle, parfumées de la même façon jeunes.»