« Nul n’a droit au superflu tant que chacun n’a pas le nécessaire »
Voici de larges extraits de ce texte tel qu’il a été écrit avec quelques fautes : « L’exploitation des grands Capitalistes. L’indiférence de nos gouvernents. La mévente des vins... La crise viticole qui sévit depuis ans. La ruine des petits vignerons. Les impôts très lourd payé par le populo... N’attendant rien de l’action Législative, mais tout de l’action syndicaliste, petits propriétaires de la Commune de Camps, avons formé une association sous le nom de Coopérative Vinicole de Camps. Les membres de l’association apportent leurs raisins, qui deviennent anonymes. Le Conseil d’administration a seul le Droit de la Vente. Notre but est de former des Coopératives dans toutes les Commune viticole et de faire ensuite une grande fédération, et nous mettre en relation Commerciale avec les Coopératives de Consommation. C’est le seul moyen pour nous débarrasser des exploiteurs qui pullulent a notre époque depuis le plus bas jusqu’au plus haut de l’échelle sociale. Il n’y a partout que des gens sans pudeur et sans vergogne marchant à l’assaut furieux de l’assiette au beurre. Le prix de la journée des travailleurs de la terre est variable de , à f. Nous avons confiance en l’avenir. Il y a encore beaucoup d’ignorance et par ce fait beaucoup d’avachissement... L’Antimilitarisme commence à se développer et nous espérons que les Conflits Sanglants finissent par disparaitre. Rare sont encore les hommes qui haut et ferme porte le Drapeau de la Révolution. Mais la jeunesse des écoles laïques continuera notre oeuvre. Notre devise est celle-ci : Nul n’a droit au superflu tant que chacun n’a pas le nécessaire. À tous et à toutes mon salut fraternel.»