« Une question de concentration »
Déclarée apte lundi 24 avril, Alexandra Bettacchini s’est retrouvée illico dans les cages toulonnaises lors de la demi-finale à Metz (16-34) et du quart de finale aller des play-offs face à Issy-Paris (19-23). Sa rupture des ligaments croisés du genou droit n’est (déjà) plus qu’un lointain souvenir. Elle sera bien présente dimanche à Issy-les-Moulineaux (16 heures).
Alexandra, comment va votre genou ? Il va bien ! La petite blessure à la cheville de Léa (Serdarevic) a précipité mon retour, même si c’est le coach qui décide au final. Mais j’étais prête. Je manque encore de ballon, mais ça va revenir. Affronter Metz et Issy, il y a plus facile pour un retour... Si à ce moment de la saison on joue ce genre d’équipes, c’est bon signe ! Au moins, cela me remet directement dans le bain. Je suis contente de ma performance à Metz ( arrêts à %). J’ai eu moins de réussite face à Issy-Paris, mais c’était un match de défense, donc ça s’est moins vu ! Vous retrouvez les Parisiennes dimanche ( heures) avec un retard de quatre buts. Comment expliquez-vous cet écart ? Il est entièrement de notre faute. Nous avons commis beaucoup trop d’erreurs balles en main. À ce niveau, ça ne pardonne pas. Surtout face à Issy-Paris, qui à un jeu basé sur la montée de balle. On aurait pu finir à - ou -, et on doit y monter avec quatre buts à combler. La qualification est toujours possible ? Quatre buts de retard, c’est pas si énorme. Certes, Issy-Paris est une bonne équipe, mais il y a une petite ouverture. À l’aller, elles ont fait le boulot, mais on leur offre la victoire. On va devoir faire le double d’efforts, mais on garde confiance. On sait que sans ces pertes de balles et ces erreurs de débutants, on aurait pu mieux s’en sortir. Là, il ne faudra pas s’affoler, qu’on mène au score ou non. Ce sera une question de concentration.
Quatre buts de retard, c’est pas si énorme ”