Toute une équipe en
Le SRVHB peut entrer dans l’histoire en devenant ce week-end le premier club français à remporter la coupe EHF. Il faudra d’abord sortir Berlin aujourd’hui lors de la demi-finale
Connue pour être le berceau d’une célèbre entreprise de petits trains électriques, Göppingen ne se contente pas d’héberger un musée à la gloire de la firme qui, depuis 1859, fait le bonheur des passionnés de modélisme ferroviaire. Non, cette petite ville allemande de près de 60 000 habitants accueille aussi le Final Four de la coupe EHF, le temps d’un week-end placé sous le signe de la petite balle collante. Et pour ceux d’entre vous qui prendraient aujourd’hui le train en marche, le SRVHB fait partie des quatre clubs qui s’affrontent aujourd’hui avec pour objectif d’accrocher le wagon de la grande finale, programmée demain aprèsmidi.
Dipanda « sort de trois matches exceptionnels »
Opposés aux Allemands du Füchse Berlin lors de la deuxième demi-finale de la journée, les Varois vont toutefois avoir la vie duraille face à une équipe que tous considèrent comme la locomotive de ce Final Four. Une formation que les Raphaëlois connaissent pour l’avoir affrontée lors des phases de poule, d’abord en février à Berlin (défaite 33-31), puis début avril au Palais des sports Jean-François Krakowski (victoire 27-21). « Ce sera la belle, annonce l’entraîneur des vice-champions de France, Joël Da Silva. Et même si Berlin est favori, nous avons nos chances. » Ces chances reposent notamment sur l’état de forme d’un Adrien Dipanda de classe internationale, revenu à son meilleur niveau depuis son retour de blessure. «Il sort de trois matches exceptionnels. D’abord contre Melsungen en quart de finale de coupe EHF, puis avec l’équipe de France contre la Norvège et enfin dimanche dernier contre le PSG, se réjouit Joël Da Silva. Il va finir très fort au meilleur moment. »
L’expérience déjà au rendez-vous
S’appuyant sur un effectif au complet, l’entraîneur raphaëlois ne manque par ailleurs pas de rappeler que ses joueurs possèdent une solide expérience. Celle-ci serait capable de contrebalancer l’inexpérience du club sur ce type de grand rendez-vous, face à trois clubs qui ont déjà remporté au moins une fois cette coupe EHF. « L’expérience vient des joueurs, prévient Da Silva. Et avec Sarmiento, Dipanda ou encore Krantz, qui a gagné cette coupe, on n’en manque pas. » Entre une équipe prête à mettre le SRVHB sur les bons rails et un club porté par l’entrain, tout semble donc réuni. Mais attention toutefois à ne pas rester sur le quai aujourd’hui, car même dans ce berceau du modélisme ferroviaire, le train ne passera pas deux fois.