Var-Matin (Grand Toulon)

Place d’Armes, le street art n’est pas à la rue

Comme chaque année au coeur du printemps, la place d’Armes va prendre des couleurs le week-end des 3 et 4 juin. Celles du jazz, chaudes et suaves, thème de cette nouvelle édition

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Comme le festival de Jazz, celui dédié au street painting fait partie des rendezvous culturels incontourn­ables. Ça tombe bien, cette année, les deux institutio­ns ont décidé de se rapprocher. Ainsi, le jazz est le thème imposé aux street painters, qui auront en outre le plaisir de réaliser leurs oeuvres en musique.

Parce que les organisate­urs ont corsé l’épreuve

Ils dessinaien­t dans des carrés, cette année le terrain de jeux des participan­ts au concours prendra la forme d’un cercle de  mètres de diamètres. Ça peut sembler être un détail, mais cette contrainte atypique devrait déstabilis­er quelques participan­ts, d’après les organisate­urs.

Parce que la place d’Armes n’est jamais aussi belle

Par rapport aux nombreuses places et placettes du centrevill­e qui ont connu un lifting sérieux ces dernières années, la place d’Armes offre un visage tristounet. Rien de tel qu’un peu de couleur pour lui donner meilleure mine.

Parce ce que les oeuvres disparaîtr­ont à tout jamais

Un peu à l’image des mandalas réalisés par les moines bouddhiste­s, les oeuvres réalisées à la craie n’existeront que le temps d’un week-end (et encore, s’il ne pleut pas). L’aspect éphémère est ainsi au coeur de la philosophi­e de ces artistes de l’instant. Qui n’hésitent pas – tout de même – à immortalis­er leur production à grands coups d’appareil photo et de caméras.

Parce que l’épreuve fait briller Toulon dans le monde entier

Le festival se présente comme « internatio­nal » et ce titre n’est pas usurpé. Parmi les participan­ts, une Hollandais­e, un Moldave, un Italien mais aussi un représenta­nt du Mexique. Dans ce pays d’Amérique central, le street art est une véritable institutio­n. Le Festival Bella Via, qui fait figure de référence mondiale et décerne désormais un prix « Especial Toulon », preuve que l’épreuve varoise compte !

Parce que vos enfants ont peutêtre du génie

Parmi les plaisirs du festival, il y a la découverte des oeuvres réalisées tout au long du weekend par les artistes. Mais c’est aussi l’occasion de prendre soimême la craie ou la bombe à peinture et de laisser libre cours à sa créativité. Et peut-être de relever des talents cachés. Divers ateliers et animations seront proposés tout au long du weekend pour toute la famille.

Parce qu’on y découvre les subtilités de cet art

Loin d’être un sous-genre ou un art mineur, le street painting revendique ses lettres de noblesse. Il y a même plusieurs « écoles » artistique­s. D’un côté les Latins (Italie, Mexique) particuliè­rement aguerris à cet art muraliste qui a longtemps pris la forme de représenta­tions religieuse­s sur les parvis des églises. Les Anglo-Saxons sont plus portés sur les trompe-l’oeil quand les Français plébiscite­nt un art plus engagé. N’hésitez pas à interroger les organisate­urs du festival. Ils sont intarissab­les.

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(Photo doc. P. Bl.) La huitième édition du festival opposera une quarantain­e de participan­ts, dont une demi-douzaine d’étrangers.

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