Claire Mahieu dans l’élite nationale
Née dans une famille de karatékas et enfilant son
(1) premier kimono à l’âge de 4 ans, le parcours de Claire Mahieu, ceinture noire dès l’âge de 14 ans, ne surprend pas vraiment. Mais tout de même : vice-championne de France junior, le week-end dernier à Reims, en catégorie « combats », à trois fois rien de la plus haute marche du podium, ça en impose… Pas suffisamment cependant pour lui faire abandonner la grande discrétion qui lui permet de se concentrer sur ses prochains objectifs : la Coupe de France zone sud, le 10 juin prochain à Montpellier – dans la suite logique de ses titres départemental, de ligue et d’inter-régions – et les préparations de son 2e dan et de l’école des cadres. À seulement 17 ans, ça sent bon la précocité sportive et la détermination qui ont été distingués lors de la cérémonie des « Podiums 83 », fin 2016, par « le prix de la ville de La Valette ».
Des journées bien remplies
Titulaire d’un CAP « petite enfance » – et peut-être prochainement auxiliaire de puériculture –, Claire travaille également pour la Ville qui, en période de compétition, lui aménage quelque peu ses emplois du temps afin qu’elle puisse aller bien au-delà des trois entraînements hebdomadaires qui constituent son rythme de croisière. Et malgré ses journées bien remplies, Claire Mahieu se considère comme une adolescente normale et épanouie, qui a juste la chance de concilier la pratique de sa passion sportive avec un travail auprès des enfants, qui lui apporte tant de satisfactions et d’énergie. 1. Son père, Gérard, enseigne cette discipline au Karaté club valettois et son frère Thomas a été membre de l’équipe de France Police.
Des participants de plusieurs pays
Pour cette première édition, le tournoi accueille des jeunes judokas en provenance d’Algérie, d’Italie, du Maroc, de Russie, de Monaco, en plus de clubs venant de toute la France. Participeront aussi des clubs de La Réunion. « Ce n’est pas évident pour une première édition d’attirer des clubs étrangers dans un événement qui se lance, confie le directeur technique. Les autres équipes ne connaissent pas le niveau du tournoi ou s’il sera bien organisé. Ils sont donc réticents à venir. On est très content d’accueillir autant de clubs étrangers cette année. » À travers cette édition, les organisateurs espèrent que le tournoi gagnera en notoriété, ce qui lui permettra, dans les années à venir, d’obtenir un statut de tournoi de haut niveau. Par ce biais, il pourrait devenir qualificatif pour le championnat de France.
Le programme
Réparti sur trois jours, le tournoi, ne compte en réalité qu’une seule journée de compétition. En effet, le vendredi 2 juin est consacré à l’arrivée des équipes et à la pesée, le soir. Le samedi matin, les benjamins ouvriront le tournoi, avant de laisser la place aux minimes, l’aprèsmidi. Le dimanche 4 juin est, lui, dédié à un stage de judo, en présence de Benjamin Darbelet, judoka français et parrain de l’édition. Ce stage est accompagné d’un
grand repas avec les participants et leurs coaches. «C’est un moment de convivialité que nous voulons mettre au coeur de la compétition.» De son côté, l’adjoint au maire chargé des sports, Michel Bonnus, a tenu à féliciter le club et sa soixantaine de bénévoles: «J’ai beaucoup d’admiration pour le travail que vous faites. Je suis conscient que réunir autant de bénévoles et d’équipes de toute la France et de l’étranger n’est pas tâche aisée. Pour avoir réussi tout ça, bravo!»