Daniel Costantini : « Il y a une progression... »
Aujourd’hui consultant pour la chaîne SFR qui diffusait le Final Four de cette coupe EHF, l’ex sélectionneur de l’équipe de France, entraîneur notamment des Bronzés en aux Jeux olympiques de Barcelone, puis des fameux Barjots emmenés par Jackson Richardson par la suite, Daniel Costantini s’est confié sur les raisons de l’échec raphaëlois.
Daniel, pourquoi aucun club français n’a-t-il encore jamais gagné cette coupe EHF. Que leur manque-t-il ? Je ne vais pas parler de l’échec des clubs français en général, mais pour rester sur le SRVHB, je dirais qu’à chaque jour suffit sa peine. Et il y a une progression car l’an dernier le club se fait sortir en quart de finale. J’ose espérer que c’est une crise de croissance et j’espère que les traces serviront.
Elles ont été douloureuses en demi-finale (-) samedi contre Berlin. Selon vous, qu’est ce qui s’est passé sur ce match ? Il y a eu dix minutes d’inefficacité et ils ont perdu leur handball. Ils se sont déstructurés à partir d’un élément déterminant dans le hand qui est la réussite au tir à six mètres. Malheureusement, on s’aperçoit que les clubs français se laissent trop vite déstabiliser quand un grain de sable vient les perturber. C’est dommage, car il y a pourtant des joueurs expérimentés à Saint-Raphaël. La petite réflexion que l’on peut alors faire c’est : qui est le patron ?
C’est un patron qui a donc manqué au SRVHB ? Sarmiento va peut-être le devenir, mais pour le moment… On peut dire ce que l’on veut des excès de Paris dans bien des domaines, mais sur le terrain ils ont un vrai patron avec Karabatic. Et quand ça va moins bien, ils savent qu’il est là.