Var-Matin (Grand Toulon)

Les entreprise­s de Toulon-ouest attendent surtout de la mise en réseau L’actu

En un an, l’associatio­n de développem­ent des entreprise­s de Toulon-ouest (Adeto) a gagné près de 30 % d’adhérents. Selon le président Michel Cresp, « Ça laisse de la marge »

- CATHERINE HENAFF chenaff@nicematin.fr

La zone d’activités de Toulon-ouest est saturée. Plus de 1 500 entreprise­s, 17 000 salariés, s’y côtoient chaque jour avec les mêmes avantages d’un site proche de tout et les mêmes inconvénie­nts, de déplacemen­t notamment. Une problémati­que, parmi d’autres soulevées à l’occasion de l’assemblée générale de l’associatio­n de développem­ent des entreprise­s de Toulon-ouest qui s’est tenue jeudi à Six-Fours.

Être plus forts ensemble

L’Adeto est présidée par Michel Cresp depuis un an. Ce dernier se réjouit de l’attractivi­té de la zone dont il espère une extension prochaine (le projet est actuelleme­nt soumis à enquête publique). Le président poursuit notamment un objectif : gagner des adhérents. « On est plus fort ensemble, souligne-t-il. Souvent, les dirigeants pensent que nous avons un pouvoir de décision en ce qui concerne les aménagemen­ts et équipement­s. En réalité, nous ne gérons pas la zone. Ce sont les pouvoirs publics. » Les entreprise­s de Toulonoues­t sont réparties sur trois communes, ce qui multiplie les difficulté­s d’interventi­on de l’Adeto auprès des décideurs. « Nous siégeons dans différente­s commission­s. Nous sommes un relais d’informatio­n auprès des pouvoirs publics et auprès des entreprise­s », rappelle Bernard Silvestro, trésorier de l’associatio­n.

Succès de l’Adeto Business Club

En un an, l’Adeto a gagné près de 30 % d’adhérents. Ils sont aujourd’hui quelque 250 à participer à la vie de l’associatio­n. Et notamment aux Adeto Business Club et autres manifestat­ions où les chefs d’entreprise partagent leurs préoccupat­ions, s’informent mutuelleme­nt, débattent de façon constructi­ve et font du business à l’échelon local. Michel Cresp et l’équipe de bénévoles1 de l’Adeto veulent poursuivre dans ce sens. « Ce que les gens attendent avant tout d’une associatio­n comme la nôtre, c’est un service de réseau, insiste le président. Les chefs d’entreprise­s sont friands de moments où ils peuvent se rencontrer. Nous avons conservé des actions qui existaient déjà, en essayant de leur donner un peu plus de visibilité. Par exemple, nous avons déplacé le Printemps des Entreprise­s à la Villa Brignac, tout en restant dans le budget. On y a ajouté un thème. Cela donne un peu plus de faste. Nous renouvelon­s l’événement le 22 juin, toujours à la Villa Brignac sur le thème des réseaux d’entreprise­s. »

De l’info pour tous

La newsletter mensuelle, adressée à tous les dirigeants de la zone, relaie l’informatio­n. « On informe sur les aménagemen­ts, sur les adhérents aussi. On fait de la prévention. Des choses basiques mais utiles. On a aussi initié un partenaria­t avec la ville de Six-Fours pour éditer une page économie-emploi dans le bulletin municipal. » Les administra­teurs de l’associatio­n pensent aussi à créer un service de concierger­ie. « Il faut trouver le modèle économique, précise le président. Un tel service doit aussi fonctionne­r pour faire travailler les entreprise­s de la zone. On y réfléchit mais cela nécessiter­a un investisse­ment, donc de l’argent. » Un appel est lancé à toutes les bonnes volontés qui souhaitent prêter main-forte à l’associatio­n en tant que bénévoles.

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(Photo Dominique Leriche) Michel Cresp (à gauche) accompagné des élus des différente­s collectivi­tés compétente­s sur la zone.

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