Pourquoi BNI cartonne autant
Ça ne correspond pas à la culture française. Venir tôt le matin avant les horaires de travail, parler de business et de chiffres ouvertement, dire à l’autre Je t’apprécie mais je t’apprécierais encore plus si tu m’apportais des opportunités de développement, ça ne marchera pas en France. Voilà ce que Marc-William Attié, le directeur national de BNI entendait quand il a voulu implanter le réseau d’affaires né aux États-Unis en 1985. Quinze ans après, BNI compte 650 groupes en France et Belgique francophone. Nous sommes le 2e pays au monde où le réseau d’affaires est le plus implanté, et le Var cartonne avec 13 groupes et 430 membres (le 1er groupe y a été créé en juin 2013 et depuis, 23 ME de chiffres d’affaires additionnels ont été générés). Marc-William Attié était à Nice mercredi. Il explique ce qu’apporte réellement BNI.
. Des aides cadrées
« Le profil le plus répandu parmi les membres est celui d’un entrepreneur à la tête de moins de cinq salariés. Dans les petites structures, on a peu de temps à investir dans la recherche de richesses nouvelles. Les rendez-vous doivent être efficaces. C’est ce qu’apporte BNI : une aide cadrée, des recommandations pertinentes, du business. »
. Un outil de développement structuré
« BNI est un outil de développement des ventes par du marketing de recommandation. J’exprime un besoin, j’attends du groupe qu’il me recommande une personne qui pourra y répondre. Un groupe BNI, c’est un seul représentant par profession, une méthode structurée, un accompagnement régulier. La diversité des profils fait sa richesse. »
. Une réciprocité multilatérale
« Les valeurs de BNI sont fondées sur trois notions clés : la réciprocité multilatérale, l’évolution continue et la joie entreprenariale. Je rends service à une personne, elle ne peut me le retourner, ce n’est pas grave, un autre membre du groupe le pourra. Ici, qui donne reçoit. Confiance et entraide. »
. De la régularité
« Dans le réseau, chaque membre se doit de jouer le jeu. Le but de chacun est de faire du business. L’engagement doit être régulier. On veille à l’aspect qualitatif des groupes, on cherche constamment à améliorer nos plateformes de formation, nos outils. On est très indicateurs chiffrés parce qu’ils nous donnent des éléments de travail sur l’existant. »