Cockerill:
À défaut de pouvoir aligner de nouveau son équipe type, Richard Cockerill ne changera surtout pas de méthode ni de discours avant cette demifinale. Adepte de la méthode Coué, le manager anglais du RCT n’a de cesse de positiver depuis sa prise de fonction. Et ça marche ! Pourquoi, dès lors, prendre le risque de perturber la dynamique varoise ?
« Tout le monde est positif »
Une fois encore, il a refusé, hier, de se projeter plus loin en conférence de presse : même s’il ne désespère pas de récupérer l’intégralité de ses blessés en cas de qualification, pour lui, à cette heure, la finale n’existe pas… Et il ne veut rien en savoir. Concentré sur l’unique objectif rochelais, l’ancien talonneur de Clermont et des Tigers de Leicester est même monté d’un cran en pression lorsqu’il a martelé qu’« il y a beaucoup d’expérience dans cette équipe mais surtout un esprit très fort. Je reviens ici demain soir (ce soir) pour gagner. La Rochelle est la meilleure équipe du Top de la saison. Je le sais. Mais sur un match, le RCT peut gagner. J’ai toute confiance en mes joueurs. Ce sera une grosse bataille, aussi dure mentalement et physiquement, que contre Castres. Mais on compte aussi sur les supporters pour la remporter... » Gagner, gagner, gagner, coûte que coûte et même malgré tout. « Les absences font partie de la vie d’une équipe. Ce n’est pas un problème. Je suis bien sûr déçu de l’absence de Ma’a Nonu, mais c’est surtout triste pour lui. L’équipe va très bien. Tout le monde est positif.