Jean-Louis Masson s’offre un meeting à domicile
Dans l’agenda de campagne de Jean-Louis Masson, hier, le 1er juin était une date à part. Après avoir tenu des réunions publiques au Pradet, à Carqueiranne, à La Londe et à la Crau, il jouait à domicile. Dans la salle Gérard-Philipe, ce sont en effet ses administrés que le maire-candidat dans la 3e circonscription avait réunis.
« Il sera un bon député »
Pour l’occasion, il a appelé deux soutiens de poids dans la famille varoise des Républicains : Hubert Falco et JeanPierre Giran. Tous deux ont loué ses qualités. « Il sera un bon député, car il est un bon élu local », martèle Hubert Falco, pour mieux décrédibiliser, par ricochet, les « candidats désignés par internet »du camp Macron. Pour parler à des électeurs de droite et du centre « qui peuvent être un peu perdus », Jean-Louis Masson n’a pas ménagé ses efforts pour se distinguer de la politique d’Emmanuel Macron et ses candidats. Concernant la sécurité d’abord. Un domaine où l’excolonel de gendarmerie estime avoir « une certaine légitimité ». Il plaide pour la « mise en place d’une véritable politique pénale destinée à défendre les victimes et pas les auteurs». L’immigration ensuite. Le candidat estime qu’il n’y a rien sur le sujet dans la profession de foi d’Emmanuel Macron alors que c’est un sujet « qui préoccupe la France et le monde. Je n’ai rien contre l’immigration mais je veux qu’elle soit maîtrisée ». Niveau fiscalité, il dénonce les projets de président « qui cache une hausse de la fiscalité derrière un effet d’annonce sur la suppression de la taxe d’habitation ». Enfin, concernant l’emploi, il redoute des effets pervers liés à la possibilité de toucher le chômage après une démission. Pas de scoop en revanche concernant le nom de son successeur à la mairie de La Garde en cas de victoire. «Des Gardéens me demandent comment il faudra m’appeler si je suis élu ? M. le maire ou M. le député? Je leur réponds qu’ils pourront m’appeler JeanLouis, ça me va très bien. »