Reports de voix et consignes de vote
Dimanche soir, Philippe Vitel, amer, n’avait pas l’intention de donner de consigne pour le second tour de dimanche prochain. Mis à part dans les rangs des abstentionnistes, c’est pourtant là que se trouve le principal réservoir de voix ( ) à conquérir
L’appel du FN aux électeurs de Vitel « J’appelle les électeurs de Philippe Vitel, qui n’ont plus de représentativité à droite, à me soutenir », lançait dès hier Rachel Roussel. «A priori, les voix d’Aleth Marsechal de Charenternay devraient nous être favorables, celles de Maurice Aeply aussi. Je ne vois pas comment un souverainiste pourrait soutenir une fédéraliste. » La candidate de Debout la France, Marie-Reine Zimmerman, a déjà appelé ses électeurs à voter pour le Front national.
Et l’appel au front républicain de REM Alors que la candidate FN tacle son adversaire pour son parcours «très à gauche» et son ralliement à l’ultralibéralisme de La République en marche, de son
côté, Cécile Muschotti appelle « au plus large rassemblement de tous les républicains, au-delà des étiquettes partisanes et des oppositions stériles », en rappelant que « quand le FN a géré la ville de Toulon, il l’a mise en faillite ». Arrivé en quatrième position, Michel Lagréca, fidèle à la position de La France Insoumise ne donne pas de consigne « aux gens qui sont assez intelligents pour savoir ce qu’ils ont à faire », mais il répète le mantra des Insoumis: «Aucune voix pour le Front national.» Quant au candidat communiste Alain Bolla (, %), il ne donne pas de consigne, soulignant simplement «un résultat qui n’est pas satisfaisant »et« les difficultés, notamment avec La France insoumise [qui] ne sont pas pour rien dans ce résultat ».