La fédération des oeuvres laïques confrontée à la baisse des subventions
À l’occasion de l’assemblée générale de la FOL, Jean-Jacques Céris, son président, a évoqué la baisse des aides publiques et son impact sur le service vacances et une partie de la masse salariale
Samedi, à l’Hélice (ex-Crep des Lices), en marge de l’assemblée générale de la Fédération des oeuvres laïques (Ligue de l’enseignement), le président, Jean-Jacques Céris est revenu sur les changements en matière d’aide aux vacances. Jusqu’en 2016, le Département subventionnait directement les structures organisatrices de congés, alors que, désormais, c’est aux familles de solliciter des aides individuelles. Un changement de système, « conséquence d’un questionnement de la Chambre régionale des comptes, à propos de la gestion de l’Odel-Varl », a rappelé le président de la FOL, Jean-Jacques Ceris. Qui ajoute, au passage « qu’avec sept fois moins de subventions, la fédération envoie en vacances cinq fois plus d’enfants issus des milieux précaires ». Concrètement, Sandrine Fripo, secrétaire générale de la FOL, affirme que « la perte d’environ 400 000 euros de moyens impactera majoritairement le service vacances et une partie de la masse salariale en contrat à durée déterminée ». Pour autant, elle comprend que « le Département veuille réorienter ses aides en les versant directement aux familles », mais elle s’interroge sur les raisons qui ont conduit à retoquer « la vingtaine de dossiers déposés pour des actions en milieu scolaire qui concernent, entre autres, le développement durable ou le vivre ensemble. »
Des vacances éducatives
« Nous réagissons en mobilisant nos énergies et en traduisant toujours plus nos valeurs dans nos actions, affirme Jean-Jaques Céris. Nos vacances ne font pas de la surenchère commerciale, mais sont résolument éducatives. Devenir acteur de la culture est aujourd’hui plus que jamais indispensable pour lutter contre l’étroitesse d’esprit et tous les fondamentalismes. Mieux, nous investissons de nouveaux champs, tels que l’accompagnement des publics en situation de dépendance et l’action sociale en général. Quoi qu’il arrive, nous répondrons toujours présents aux collectivités territoriales. Nous le faisons encore, par exemple, sur les mineurs non accompagnés. »
1. Office départemental d’éducation et de loisirs.