Var-Matin (Grand Toulon)

Les Gueules cassées acteurs de l’ère numérique

- MAGUY

Hier, l’Union des blessés de la face et de la tête a tenu son assemblée générale au domaine des « Gueules cassées », en présence du président de la fondation, le général Hubert Chauchart du Mottay. Le président de l’associatio­n, Henri Denys de Bonnaventu­re, entouré des membres du conseil d’administra­tion et du directeur général Olivier Roussel, ont opéré un tour d’horizon des nombreuses activités sociales et mémorielle­s de l’associatio­n et de recherche médicale via leur fondation.

Renouvelle­ment

« Les Gueules cassées se perpétuent car leurs statuts permettent d’accueillir les militaires, notamment les blessés en opérations extérieure­s, mais aussi les gendarmes, policiers et sapeurs-pompiers blessés en service, ainsi que les victimes d’actes de terrorisme, tous blessés à la face ou à la tête, a expliqué le président. La blessure psychologi­que, syndrome posttrauma­tique de guerre – dite blessure invisible – est également considérée comme une blessure de la tête. » L’associatio­n s’est investie, depuis trois ans, dans la refonte du Code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre. Elle a développé, en partenaria­t avec les associatio­ns du comité d’entente des grands invalides de guerre, un site Internet permettant aux pensionnés et profession­nels du droit d’appréhende­r ce nouveau code dont les articles sont annotés et commentés.

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(Photo M.) Hier, à l’issue de la réunion, un dépôt de gerbe a eu lieu sur la stèle du colonel Picot un des fondateurs des Gueules cassées.

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