Comme des grands !
Pierre Lees-Melou, Adrien Tameze et Jean-Victor Makengo, les premières et jeunes recrues du Gym, ont fait bonne impression, hier, lors de leur présentation
Ils sont apparus détendus. Pierre Lees-Melou, Adrien Tameze et JeanVictor Makengo ont fait le job comme de vieux briscards, hier face aux médias. Les trois petits jeunes venus garnir les rangs niçois à l’intersaison ont réussi leur premier examen en rouge et noir. Morceaux choisis, en verbatim.
Lees-Melou préfère le coeur du jeu
Sur le choix de Nice : « J’ai eu des contacts avec Bordeaux, mais Nice s’est positionné tôt. Quand un club comme le Gym s’intéresse à vous, c’est toujours une bonne nouvelle. Il était important de rejoindre une équipe qui joue au ballon, qui aime la technique et le jeu au sol. C’est la philosophie qui me correspond. Je n’ai aucune rancune envers Bordeaux (qui ne l’avait pas conservé en 2009). Je remercie même le club parce que c’est là-bas que j’ai été formé pendant six ans et où j’ai appris les gammes. J’étais trop petit à l’époque et pas assez bon. Tant pis pour moi. » Sa découverte du monde pro sur le tard : « Je suis conscient de revenir de loin. C’est pour ça que j’ai toujours le sourire et que je vais à l’entraînement avec l’envie de bosser dur. Il y a trois ans, je me levais pour travailler dans une école primaire. Je n’ai plus la même vie donc je me rends compte aujourd’hui que j’ai beaucoup de chance d’être ici. » Sur son poste de prédilection: « J’ai joué un peu partout l’année passée (à droite, à gauche et dans l’entrejeu, avec Dijon) mais si je dois trancher, là où je me sens le mieux, c’est dans l’axe. »
Tameze sans complexe
Sur le choix du Gym : « Nice était une équipe plaisante à regarder l’an dernier. J’ai aussi des amis ici avec Alassane (Plea), Arnaud Lusamba et Rémy Walter. J’ai suivi l’équipe aussi, par rapport à notre amitié. » La concurrence au milieu: « Je n’y pense pas trop. Je réfléchis d’abord à ma progression et au fait que je sais que je vais progresser ici si je travaille. Toutes les conditions sont bonnes pour le faire ici. » Sa découverte de la L1 : «Je m’attends à une différence dans l’intensité et dans l’impact dans les duels. Après, je n’ai pas une grande appréhension mais je pense que ça va bien se passer. » Sur sa période de chômage en juin 2014, avant de rejoindre Valenciennes : « C’est une période qui m’a permis de grandir. Je pense que j’ai gagné en maturité depuis. » Ses modèles : « À mon poste, je trouve que Seri a de grandes qualités. Après, je parlerai d’un joueur comme Verratti. »
Makengo flatté de la comparaison avec Kanté
Sa prise d’infos sur le Gym avant d’y signer : « J’ai essayé de sonder Romain (Genevois) et Alaeddine (Yahia, ses coéquipiers à Caen et anciens du Gym) sans trop rentrer dans les détails. Leur discours a été positif. Ils parlaient aussi souvent de Nice, un club où ils se sont vraiment plu. » La comparaison avec N’Golo Kanté : « C’est très flatteur. Je n’ai jamais joué avec lui mais je le voyais quand j’étais au centre de formation à Caen, et lui avec le groupe de Ligue 1. C’était déjà un monstre. C’est quelqu’un qui a déjà une grande carrière alors que moi je n’ai encore rien montré, même si je suis un perfectionniste et que j’aime tout bien faire. » La clause de valorisation sous seing privée de 50 millions fixée par le club en cas d’éventuelle revente : «Ce n’est pas du tout une pression pour moi. Les dirigeants m’ont mis en confiance et m’ont dit qu’ils allaient me laisser le temps d’apprendre. »