Pour profiter de la mer la sécurité avant tout...
Une simulation de sauvetage en mer a été organisée hier, au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross-Med) de La Garde
L’initiative a été prise, hier, à l’occasion de la première journée nationale des sauveteurs en mer. Et c’est aux côtés de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), et avec des embarcations civiles volontaires, que le Cross-Med, à La Garde, a mis en place cette démonstration. La date n’a pas été choisie au hasard : elle marque le début de la saison estivale où, comme chaque année, le nombre d’opérations de sauvetage est plus important. « On lance la campagne d’été car on a de nouveaux risques qui arrivent avec les plaisanciers, assure le commissaire général Thierry Duchesne, adjoint du préfet maritime. Il va y avoir beaucoup de plongée ou encore de kitesurf. L’État se mobilise et la SNSM organise des campagnes d’information du grand public afin de limiter au maximum le nombre d’accidents. » Au chemin Sainte-Marguerite, la démonstration a débuté par un petit message vidéo de la ministre chargée des Transports, Élisabeth Borne, expliquant l’intérêt d’une telle journée, suivi d’un bref rappel des conditions de l’exercice de sauvetage simulé. En l’occurrence, un volontaire qui s’est mis dans le rôle d’une personne tombée à la mer. C’est alors l’effervescence au Cross-Med. Du signal jusqu’à l’arrivée de la « fausse » victime dans un hélicoptère de la Marine nationale, tout est fait dans les conditions du réel.
Les sauveteurs en mer à l’honneur
Au-delà même de voir le déroulement d’une telle opération, la démonstration a permis de parler de sécurité, ainsi que des responsabilités des sauveteurs en mer. « Nos deux missions importantes sont l’assistance et la surveillance », explique Antoine Ferry, directeur du Cross-Méditerranée. Xavier de la Gorce, président de la SNSM, en a aussi profité pour rappeler aux plaisanciers les bons gestes à adopter. « Il faut bien évidemment porter un gilet de sauvetage, avoir un bateau en bon état, de l’essence dans sa nourrice, regarder la météo, dire à ses proches où on va et quand on revient, explique-t-il. Il y a trop souvent de l’insouciance et de l’inconscience. Il faut que la mer reste un plaisir. »