Il ne faut pas perdre de temps ”
Vous êtes le dernier vainqueur français de l’Open de France (). Chaque année, on se demande qui pourrait bien vous succéder ? (Rires) Oui effectivement il y a beaucoup d’attente, mais la relève est là. Il y a pas mal de joueurs dans le coup qui peuvent le faire. Mais il faut reconnaître que pour un joueur français, la pression est énorme ici. Ce n’est pas une question de parcours ou de jeu, ils en ont l’habitude. En disant ça, je pense surtout à ce qu’il se passe avant et après la partie. Il y a beaucoup de sollicitations des médias, des spectateurs, il y a moins de temps pour se reposer, vous croisez toujours quelqu’un que vous connaissez etc. Ce n’est jamais évident de jouer un tournoi à la maison, tous les joueurs étrangers le disent aussi. Quand ils jouent chez eux, c’est pareil. La dotation doublée cette année avec le nouveau sponsor chinois rajoute-t-elle de la pression ? Non, vous savez, les joueurs sur le parcours ne pensent pas à l’argent. Ils ne se posent qu’une seule question : comment je vais mettre la balle dans le trou, ou sur le fairway. Après la performance arrive. Sur le plan du calendrier, l’Open de France marque le début d’un “gros morceau” de la saison. A partir de maintenant, les joueurs peuvent se qualifier pour des tournois majeurs comme le British open. Cette semaine en France est délicate à jouer. Sans oublier les changements de saison qui peuvent perturber. On peut passer du chaud au froid très rapidement.
On ne peut s’empêcher de penser à la Ryder Cup qui se déroulera en France sur le même parcours que l’Open. Est-ce si loin, comme l’expliquent la plupart des joueurs ? Évidemment que c’est encore loin... Mais les points pour intégrer l’équipe vont compter à partir de septembre. Ça va donc aussi très vite arriver. Et puis il y a une statistique qui parle d’ellemême : % des joueurs qui